Un essai sur la place des femmes dans la littérature, sur le papier, ca a l'air sympa. Quand on commence à lire, ca l'est tout de suite moins.
Virginia Woolf a l'esprit rêveur - elle écrit selon le "courant de conscience" - et passe d'une idée à l'autre pour revenir ensuite à la première et sans lien explicitement logique entre les démonstrations. On a donc du mal à la suivre, malgré quelques éléments phares de cet essai, comme l'histoire supposée de la soeur de
William Shakespeare ou encore la thèse principale du discours : les femmes doivent, pour écrire, avoir une chambre à soi et une rente qui lui permette de vivre. Pour le reste, on ne retient pas grand chose, tant c'est décousu et donc peu convaincant.
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