[…] je suis comme une vieille maison de la Havane. La façade n’est pas trop mal mais, à l’intérieur, c’est pourri.
« Je voudrais inviter le sénateur Obama. Je lui ferais faire des exercices pour muscler ses jambes maigrichonnes et ses petits bras décharnés ; je l’aiderais aussi à mettre un peu de chair autour de ses idées. »
Arnold Schwarzenegger
Le 4 décembre 1952, un puissant anticyclone s’installe au-dessus de Londres. Une banale inversion de température se produit : de l’air froid est immobilisé sous une couche d’air chaud. Le fog, brouillard traditionnel londonien, commence à se former. Du fait de l’absence de vent, il stagne et se charge en particules issues du chauffage au charbon et des gaz d’échappement. En quelques jours, l’air devient irrespirable. La visibilité baisse tellement que la circulation est impossible. Le brouillard, devenu jaune, pénètre dans les bâtiments. Des spectacles et des séances de cinéma sont annulés. Lorsque le nuage se dissipe, le 9 décembre, il a tué environ douze mille personnes et fait des dizaines de milliers de malades.