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Critique de bilodoh


Quand un homme tourne mal, on le sait, c'est la faute de la mère!
Un drame freudien? Mais non, c'est l'histoire de l'empereur Néron. On dit que le bouquin devait un peu réhabiliter cet empereur romain, mais si on nous fait connaître un peu plus l'homme plutôt que le monstre sanguinaire, ce n'est pas le cas de sa mère. Agrippine a tous les torts, c'est un monstre assoiffée de pouvoir. Et on comprend que c'est elle qui l'a poussé au matricide!

À travers le subterfuge de lettres et des extraits de journaux de Néron et Agrippine, on y découvre des moeurs basées sur l'inceste et l'assassinat dans une famille dépravée et pourrie de tares congénitales. On y mange de la cervelle de foetus de singe et jamais on n'éprouve de culpabilité à détourner les deniers de Rome. On y présente un Néron qui ne désirait pas être empereur, mais qui organise des bacchanales pour mieux enfoncer le sénat dans la perversion.

Est-ce que ça se veut drôle? J'ai plutôt trouvé cela pathétique. L'écriture est correcte, mais la forme épistolaire rend le discours répétitif. Mais j'avais compris la première fois, pas besoin de le radoter une deuxième ou une troisième fois.

Une déception donc que cette incursion dans le monde antique. On y illustre que les titres héréditaires et l'appauvrissement génétique ne sont pas une bonne chose, mais ça, on savait déjà!
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