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Critique de Topper67
Dans la catégorie « auteurs grecs », la plupart connaissent Homère (si ce n'est pas le cas, empressez-vous de le lire). On connaît en général moins Xénophon et pourtant ! Quelle histoire que cette Anabase !
Tout commence en 401 avant Jésus-Christ lors de la bataille de Counaxa, non loin de Babylone. Cyrus s'apprête à affronter l'armée de son frère aîné Artaxerxès. le but ? Rien de moins que de le destituer et de devenir le « roi des rois », le souverain de l'immense empire perse. Cyrus à des alliés de taille : 13.000 hoplites grecs, des fantassins lourds qui peuvent faire la différence sur le champ de bataille. Que font-ils si loin de chez eux ? La guerre : ce sont des mercenaires. La poussière de la bataille retombe, les hoplites grecs occupent encore le terrain. Vainqueur ? Sûrement, mais il y un mais. Durant la bataille Cyrus s'est fait tuer, Artaxerxès lui est encore bien vivant. Voilà nos Grecs à environ 2000 kilomètres de chez eux, sans leur employeur, au sein d'un empire qu'ils ont tenté de faire vaciller. Mal barrés !
L'Anabase signifie « la montée » en grec, le retour si vous préférez, car c'est ce que raconte cet ouvrage : une marche de 2000 km de ces Grecs qui tentent de rentrer chez eux en traversant un territoire hostile, constamment harcelé par l'ennemi. Une histoire comme cela, c'est même étonnant que Hollywood ne s'en soit pas encore emparé.
Bien sûr, ce livre n'est pas objectif, il a été écrit dans un contexte bien particulier. Xénophon, l'un des commandants de l'expédition, tente de regagner les bonnes grâces d'Athènes de laquelle il est exilé en faisant passer cette expédition comme une magouille hasardeuse de Sparte. Il est donc tout à la gloire de ces courageux mercenaires sans peur et sans reproche. Mais l'histoire vaut vraiment le coup d'être lue, elle est digne des plus grands romans d'aventure. de la bataille de Counaxa jusqu'au fameux « Thalassa ! Thalassa ! » des Grecs atteignant enfin la Mer Noire vous serez tenus en haleine.
Pas encore convaincus ? Alors sachez qu'environ un siècle plus tard, l'Anabase sera le livre de chevet d'Alexandre le Grand en personne. Fiez-vous donc à lui !
Tout commence en 401 avant Jésus-Christ lors de la bataille de Counaxa, non loin de Babylone. Cyrus s'apprête à affronter l'armée de son frère aîné Artaxerxès. le but ? Rien de moins que de le destituer et de devenir le « roi des rois », le souverain de l'immense empire perse. Cyrus à des alliés de taille : 13.000 hoplites grecs, des fantassins lourds qui peuvent faire la différence sur le champ de bataille. Que font-ils si loin de chez eux ? La guerre : ce sont des mercenaires. La poussière de la bataille retombe, les hoplites grecs occupent encore le terrain. Vainqueur ? Sûrement, mais il y un mais. Durant la bataille Cyrus s'est fait tuer, Artaxerxès lui est encore bien vivant. Voilà nos Grecs à environ 2000 kilomètres de chez eux, sans leur employeur, au sein d'un empire qu'ils ont tenté de faire vaciller. Mal barrés !
L'Anabase signifie « la montée » en grec, le retour si vous préférez, car c'est ce que raconte cet ouvrage : une marche de 2000 km de ces Grecs qui tentent de rentrer chez eux en traversant un territoire hostile, constamment harcelé par l'ennemi. Une histoire comme cela, c'est même étonnant que Hollywood ne s'en soit pas encore emparé.
Bien sûr, ce livre n'est pas objectif, il a été écrit dans un contexte bien particulier. Xénophon, l'un des commandants de l'expédition, tente de regagner les bonnes grâces d'Athènes de laquelle il est exilé en faisant passer cette expédition comme une magouille hasardeuse de Sparte. Il est donc tout à la gloire de ces courageux mercenaires sans peur et sans reproche. Mais l'histoire vaut vraiment le coup d'être lue, elle est digne des plus grands romans d'aventure. de la bataille de Counaxa jusqu'au fameux « Thalassa ! Thalassa ! » des Grecs atteignant enfin la Mer Noire vous serez tenus en haleine.
Pas encore convaincus ? Alors sachez qu'environ un siècle plus tard, l'Anabase sera le livre de chevet d'Alexandre le Grand en personne. Fiez-vous donc à lui !
