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Critique de DonaSwann


C'est de la poésie contemporaine, en traduction, ce qui fait qu'on en perd, malgré tout le talent que je concède a priori à Guilhem Fabre, son traducteur, sa musicalité. C'est malheureusement probablement là-dessus qu'est fondée son caractère poétique, car les images ne sont pas ce qu'il y a de plus frappant dans le texte : l'urgence d'écrire, d'exprimer l'horreur qui s'est produite sur cette place, les éclipse parfois, je trouve. En revanche, on arrive même en traduction française à trouver un rythme.

Dans les premiers poèmes, notamment à l'incantatoire "A tes dix-sept ans", on sent la culpabilité de l'homme de trente-six ans qui a survécu et la nécessité de rendre hommage à ceux qui sont morts anonymes, portés par l'espoir, le goût de la liberté et la fraternité, et également d'évoquer ceux qui restent, et les mères... Suivent des poèmes plus politiques ou sociaux où l'idée même de Dieu est interrogée. Petit à petit, quinze ans, seize ans après, le souvenir se dissipe, se déforme, est instrumentalisé et Liu Xiaobo, dont la révolte est demeurée intacte, persiste et dénonce, plantant opiniâtrement ses stèles aux défunts et ses vers...

Cf. l'intégralité de cette note de lecture sur mon blog.
Lien : http://aufildesimages.canalb..
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