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Critique de Norlane
Ayant lu La montagne de l'âme, j'étais habituée à cette écriture en "il" et "tu" pour dire le "je".
Un "je" de témoignage car l'auteur raconte - avec souffrance - la Chine qu'il a vécue (période Mao - révolution culturelle) avant de pouvoir jouir de la vie en exil (au point de se demander s'il est un auteur chinois alors que pour la lectrice française, c'est une évidence, je n'ai pas tous les codes pour comprendre pleinement la littérature chinoise : les personnages ont quelque chose d'étranger).
C'est donc un roman de réflexions dans un fond historique réaliste, une histoire pas si lointaine de terreur d'extrême-gauche. Ce contexte réaliste m'a permis de lire plus facilement que ce que je craignais (La montagne de l'âme est plus onirique), et puis les chapitres courts aident à sentir qu'on avance. Là, je me suis perdue dans les noms qui vont et reviennent sans chronologie bien définie mais les personnages n'existent pas vraiment, c'est le livre d'un homme seul, ça n'a donc pas d'importance.
C'est un roman de réflexions sur la vie sans liberté, le collectif obligatoire, la sexualité (scènes explicites sans poésie), l'écriture un peu, l'identité beaucoup.
Un "je" de témoignage car l'auteur raconte - avec souffrance - la Chine qu'il a vécue (période Mao - révolution culturelle) avant de pouvoir jouir de la vie en exil (au point de se demander s'il est un auteur chinois alors que pour la lectrice française, c'est une évidence, je n'ai pas tous les codes pour comprendre pleinement la littérature chinoise : les personnages ont quelque chose d'étranger).
C'est donc un roman de réflexions dans un fond historique réaliste, une histoire pas si lointaine de terreur d'extrême-gauche. Ce contexte réaliste m'a permis de lire plus facilement que ce que je craignais (La montagne de l'âme est plus onirique), et puis les chapitres courts aident à sentir qu'on avance. Là, je me suis perdue dans les noms qui vont et reviennent sans chronologie bien définie mais les personnages n'existent pas vraiment, c'est le livre d'un homme seul, ça n'a donc pas d'importance.
C'est un roman de réflexions sur la vie sans liberté, le collectif obligatoire, la sexualité (scènes explicites sans poésie), l'écriture un peu, l'identité beaucoup.
