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Critique de MarionJL
Xinran est une journaliste chinoise qui s'est fait connaître en animant une émission radio où elle donne la parole aux femmes chinoises. Dans funérailles célestes, elle donne la parole à une seule femme : Shu Wen, médecin, dont le mari, médecin militaire disparaît au Tibet à la fin des années 50 dans un incident inexpliquée. Elle décide alors de s'engager dans l'armée pour essayer de le retrouver ou au moins de comprendre ce qui lui est arrivé.
Elle se retrouve alors à vivre pendant 30 ans avec des tibétains nomades, à découvrir puis apprendre leur langage, leur mode de vie et leur religion et à l'embrasser. Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce récit, c'est la découverte de ces deux cultures exotiques pour nous qui sont les cultures tibétaines et chinoises des années 50. Découvrir le Tibet à travers les yeux de Shu Wen nous en apprend autant sur elle, sur ses préjugés et ses croyances que sur la vie des Tibétains.
J'ai aussi beaucoup aimé la vie nomade, au rythme des saisons et des transhumances, dans ces immenses espaces, empreinte de spiritualité et d'hospitalité. J'ai aimé les différents personnages rencontrés et leur rapport à la vie et à sa difficulté (j'ai beaucoup apprécié Zhuoma). Il y a un côté “merveilleux” dans cette histoire où personne ne s'étonne jamais de tout ce qui peut arriver.
J'ai été surprise de la vision de la guerre entre le Tibet de la Chine donnée par Xinran (en gros, les gens rencontrés ne comprennent rien à ce qui se passe, que ce soit du côté tibétain ou du côté chinois), et elle-même ne s'engage absolument pas dans une analyse politique, laissant sagement cet aspect de côté. A ce niveau-là, le retour de Shu Wen en Chine après la mort de Mao Zedong, la révolution culturelle et la profonde transformation de la Chine donne le vertige et est très instructive.
L'écriture de Xinran est très directe, sans fioriture et avec beaucoup d'humanité qui donne une lecture très fluide et agréable (si pas forcément poétique).
Une belle lecture de voyage pour ma part et qui m'a donné envie de découvrir l'ouvrage “Chinoises” de Xinran.
Elle se retrouve alors à vivre pendant 30 ans avec des tibétains nomades, à découvrir puis apprendre leur langage, leur mode de vie et leur religion et à l'embrasser. Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce récit, c'est la découverte de ces deux cultures exotiques pour nous qui sont les cultures tibétaines et chinoises des années 50. Découvrir le Tibet à travers les yeux de Shu Wen nous en apprend autant sur elle, sur ses préjugés et ses croyances que sur la vie des Tibétains.
J'ai aussi beaucoup aimé la vie nomade, au rythme des saisons et des transhumances, dans ces immenses espaces, empreinte de spiritualité et d'hospitalité. J'ai aimé les différents personnages rencontrés et leur rapport à la vie et à sa difficulté (j'ai beaucoup apprécié Zhuoma). Il y a un côté “merveilleux” dans cette histoire où personne ne s'étonne jamais de tout ce qui peut arriver.
J'ai été surprise de la vision de la guerre entre le Tibet de la Chine donnée par Xinran (en gros, les gens rencontrés ne comprennent rien à ce qui se passe, que ce soit du côté tibétain ou du côté chinois), et elle-même ne s'engage absolument pas dans une analyse politique, laissant sagement cet aspect de côté. A ce niveau-là, le retour de Shu Wen en Chine après la mort de Mao Zedong, la révolution culturelle et la profonde transformation de la Chine donne le vertige et est très instructive.
L'écriture de Xinran est très directe, sans fioriture et avec beaucoup d'humanité qui donne une lecture très fluide et agréable (si pas forcément poétique).
Une belle lecture de voyage pour ma part et qui m'a donné envie de découvrir l'ouvrage “Chinoises” de Xinran.
