Citations sur L'izli ou l'amour chanté en Kabylie (12)
138. VOIR FADMA DE JOUR.
Si je n'avais de Dieu la crainte
J'aurais été voir Fadma en plein jour
J'y aurais trouvé couche prête
Et bras blanc
Je serais tombé entre ses seins
J'aurais fourragé dans ses poils.
138. LEMMER UR UGADEƔ ṚEBBI
Lemmer ur ugadeɣ Ṛebbi
Ad awḍeɣ Faḍma deg-wzal
Aṭ-ṭ-afeɣ thegga lefrac
Terna iɣil d amellal
Ad ɣliɣ f idmaren-is
Acɛir-is ad imxubbal
[Tassadit YACINE TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 211 & 210]
129. LE BRIN DE PAILLE.
Garçon mon frère garçon
Au cou de serpent
Ah ! te voir brindille devenu
Et à la fontaine te puiser
Puis entre crépuscule et nuit close
Te trouver redevenu homme.
[Tassadit YACINE-TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 203]
77. PASSEE COMME l'ECLAIR.
Saints d'ici la rivière
Le clair de lune éclaire le vestibule
C'est malédiction de mes père et mère
Que ma jeunesse soit passée comme la saison des fruits.
77. TEMẒI-INU TƐADD' AM LEXṚIF
Aṣṣellah akk' ar Sṭif
Tiziri mi d-uɣ asqif
Idaɛ-yi-ṭ baba d yemma
Temẓi-inu tɛedd' am lexṛif
[Tassadit YACINE-TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 151 & 150]
137. TE REVEILLER DANS TON SOMMEIL.
Ah ! avoir des ailes d'oiseau
Et dans les airs s'envoler
Venir jusqu'à toi dans la chambre haute
Te réveiller dans ton sommeil
Rester et jouer avec toi
Jusqu'à ce que l'aube pointe.
[Tassadit YACINE TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 211]
52. MON VISAGE ET MON COEUR.
Bonjour fille
De toutes les filles la plus belle
Phénix des pays plats
Aux yeux bleus
Mon visage feint l'indifférence
Mais de mon coeur nul ne sait le secret.
[Tassadit YACINE TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 125]
3. ATTENDS LA NUIT CLOSE.
Garçon de mon quartier
Qu'as-tu tous ces temps-ci ?
Si ce sont des raisins que tu veux
En voici d'afrara
Et si tu veux mes seins
Attends la nuit close.
[Tassadit YACINE TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 79]
96. DU TEMPS QUE TU ETAIS A MOI.
Garçon mon frère garçon
Viens descendons à El Harrach
Du temps que tu étais à moi
Je t'offrais mon sein mon lit
Maintenant que la Française t'a ravi
Mon coeur qui t'aimait va te détester.
[Tassadit YACINE-TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 169]
167. LE REMEDE A LA FIEVRE.
Garçon qui de moi te plains
Si tu es malade il y a remède à ton mal
Viens veux-tu dans la vallée
Nous en ramènerons des fruits
Si ce sont mes seins que tu veux
C'est le remède à ta fièvre.
[Tassadit YACINE TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 239]
166. UNE SILHOUETTE... UN TALISMAN.
Elle est entrée dans la danse
Nul ne savait son nom
Un talisman d'argent
Entre les seins.
[Tassadit YACINE TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 239]
85. TU VAS PARTIR.
Bruine qui chois
Me voici trempée sans avoir fait paître
J'ai mis robe de fine toile
Mes doigts sont teints de henné
Puisque tu dois partir mon aimé
Prends-moi si je te suis à coeur.
[Tassadit YACINE TITOUH, "L'Izli ou l'amour chanté en kabyle", Editions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris), 1988 - page 159]