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Critique de BazaR


BazaR
01 septembre 2019
J'ai découvert ce manga grâce à une critique sur le site Elbakin. J'aimais bien l'idée de reprendre le célèbre personnage de Faust en manga alors je me suis lancé.

Même si l'extrapolation réalisée est originale, je ne suis que moyennement convaincu. Kore Yamazaki nous présente une version personnelle de Faust. On a affaire à une femme – Frau Faust – qui semble jouir d'une vie longue sinon éternelle. Elle est séparée de son Méphistophélès de démon, emprisonné par l'Inquisition, et cherche à le récupérer. Elle a une espèce de « famille » aussi bizarre qu'elle. Et elle semble plutôt bienveillante, vu l'accueil qu'elle fait au gamin mort de faim pour le savoir, Marion. Et bien sûr l'Inquisition la course.

Pour l'instant c'est plutôt gentillet. le ton, la morale m'ont fait penser à un public visé plutôt jeune. le physique façon puzzle donné à Méphisto est plutôt réussi. On sent déjà son côté cynique et farceur. Les dessins humoristiques type « pause entre deux prises » entre les chapitres sont marrants.
Mais je me pose quand même des questions. Pourquoi Faust est-elle fille ? Pourquoi l'inquisiteur Lorenzo porte-t-il un burnous ? Est-ce que cela fait partie du scénario et sera expliqué ou est-ce une lubie de l'auteur ? Pour le savoir, il faudrait que je lise la suite, ce que j'hésite à faire.

Kore Yamazaki termine le volume avec une petite histoire sur une fillette embauchée dans un musée dont les pièces sont invisibles. Réussi et rafraichissant.

A défaut de m'avoir emporté, ce manga m'a donné envie de lire le Faust de Goethe. Ça ne tardera pas.
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