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Critique de mh17


mh17
29 décembre 2021
Le premier chapitre de cet opus est surprenant. Il est consacré au culte de Priape. Marcus le tailleur de pierre n'y va pas de main morte pour lui rendre hommage. Ce pauvre Lucius Modestus, connaît il est vrai des problèmes de virilité. Et son épouse, faute d'enfants, est partie. Son ami Marcus l'emmène dans les bas-fonds. Une vieille sorcière lui concocte alors un bain extra : eau de source du Vésuve, gingembre, lait de truie et semence de taureau. Lucius s'immerge complètement et se retrouve chez les visages plats qui le prennent pour Konsei le dieu de la fertilité...
Après ce premier chapitre original pour le moins, on retrouve le modus operandi du premier volume. Lucius l'ingénieur balnéaire est confronté à un problème qui lui semble insoluble. Il chute dans l'eau ou se cogne contre le marbre et se retrouve chez les visages plats. Il s'intéresse un minimum aux us et coutumes locaux, mais leur emprunte sans vergogne un maximum d' inventions aquatiques complètement décalées avec le monde romain. Tout cela lui vaut bien évidemment de se faire mousser auprès de l'empereur Hadrien. Mais la corporation des petits artisans balnéaires locaux souffre et lui passe un savon.
J'ai moins souri qu'au premier volume. J'ai trouvé l'humour assez lourd. Les décalages un peu grossiers. Et je trouve les personnages trop limités, sans grande originalité psychologique. Avec Lucius et Marcus on retrouve le duo de la série Rome. L'arrogant citoyen qui connaît des problèmes de couple et le bon copain vulgaire et généreux. L'intérêt pour moi réside plutôt dans l'évocation de la fin de règne d'Hadrien, du choix surprenant de son successeur, un coureur de filles que tout le monde trouve indécis, en attendant l'avènement du jeune et très futé Marc-Aurèle, qui ressemble comme deux gouttes d'eau au jeune Octave de la série Rome.
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