Il a obtenu le prix Nobel de littérature, avec beaucoup de critiques sur le fait qu'il serait une sorte d'écrivain officiel, jamais inquiété par le pouvoir. J'avais acheté ce roman il y a presque un an, un peu inquiet tout de même de m'attaquer à ce pavé de près de 1000 pages. C'est une bonne surprise : malgré les difficultés liées au contexte géographique, politique et culturel on ne quitte guère le village de Ximen. L'intrigue se déroule de 1950 aux années 2000, le personnage initial de Ximen Nao se réincarne en âne, en boeuf, en cochon, en chien puis en singe. Ce qui m'a plu, c'est le ton quasi rabelaisien, parfois même échevelé. Sous le comique de façade perce quand même une critique politique, les scènes campagnardes alternant rire et drames.
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