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Critique de Masa


Chelsea Quinn Yarbro a tout d'abord écrit « Fausse aurore » sous forme d'une nouvelle. Ledit texte fut parut dans un recueil nommé « Femmes et merveilles », parmi lesquels se trouvent de grands noms de la Science-Fiction notamment la très regrettée Ursula Kroeber le Guin ou bien encore Marion Zimmer Bradley ainsi que Kate Wilhelm. le présent ouvrage est donc la version longue. À noter que les deux textes sont rares puisqu'ils n'ont connu qu'une parution.

C'est lorsque j'ai lu la dernière ligne de récit post-apocalyptique, qu'une vague immense d'émotions a déferlé en moi. Ce livre est à la fois sensible, triste et d'un pessimisme. Même si tous ces points ne sont guère réjouissants, il est bon de se rappeler le confort dans lequel nous vivons, tout comme il est sage de mieux critiquer notre monde de consommations excessives.

Il m'est difficile de parler d'une époque que je n'ai pas connu, celle où l'auteure a pris sa plume pour écrire ce sanglant titre, et donc de trouver les réponses. J'ignore même si les préoccupations écologiques étaient aussi vivaces et d'actualités qu'aujourd'hui. L'atmosphère étant saturé d'éléments létaux que la population mondiale a été considérablement été décimée. Chelsea Quinn Yarbro se sert de ce prétexte pour nous servir un récit plein de détresse.

Deux êtres aux blessures physiques et psychologiques vont se rencontrer pour fuir un monde ravagé par des toxines. À leur poursuite une horde de raiders – nommé dans le récit par “pirate” – qui mène les rares villages à feu et à sang. L'immonde virilité de ces êtres abjectes les pousse à égorger ou violer. L'ensemble du récit est centré sur ces deux fuyards, leur relation, leurs blessures, leur passé, leur avenir. Toutefois, le l'histoire ne souffre d'aucune lenteur. Il est même dopé par leurs rencontres avec les différents survivants ainsi que la faune locale. L'action se déroule dans l'ouest américain.

Même s'il reprend quelques clichés du genre, « Fausse aurore » reste une oeuvre majeure de la littérature de l'imaginaire. Chelsea Quinn Yarbro nous dresse une histoire émouvante et pessimiste. Je regrette que le monde dévasté ne soit pas mieux développé. Je suis un peu sur ma faim concernant les raisons de cet air vicié et l'extension massive de l'espèce humaine, bien que l'auteure nous apporte une brève esquisse sur le tard.
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