Ce roman m'a laissé comme un voile de tristesse et d'impuissance, comme toujours quand il s'agit d'amour contrarié. Je ne sais lequel des trois personnages a eu toute mon empathie ... Clara, la femme blessée ? Howard, l'amoureux toujours éconduit ? Gamal, et son amour perdu ? J'ai assurément un faible pour Gamal et son métier de reporter de guerre. Mais comment n'a-t-il pas su voir le désarroi de la femme qu'il a épousée ?
En tout cas, j'ai beaucoup aimé ce roman, l'alternance des trois voix, la douceur et la nostalgie qui s'en dégagent ... Peut-être est-ce dû au crépuscule des vies que
Sandrine Yazbeck nous raconte ... Bref, un roman au charme indéfinissable mais bien réel. Et une auteure talentueuse et sensible, dont je guetterai le prochain roman ...
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