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Critique de AMR_La_Pirate
Lire un essai sur un sujet qui me passionne…
Lire un essai qui est également un beau livre !
Un grand merci à Babelio et aux éditions Ynnis pour l'envoi de cet ouvrage collectif, Les Mythes de Lovecraft.
Une première partie biographique, forcément nécessaire, pour situer l'auteur et son oeuvre dans le temps et le paysage littéraire.
Les auteurs nous parlent déjà de la fascination suscitée autour du personnage de cet écrivain asocial et renfermé, longtemps considéré comme un amateur inclassable et de la réception de ces écrits. Ils mettent en place les principaux axes de lecture de son oeuvre autour de la peur de l'autre et de tout ce qui provient de la mer, d'une forme d'intemporalité, d'étouffement.
La deuxième partie, peut-être la plus intéressante pour moi, situe Lovecraft à partir des écrivains qui l'ont influencé.
En effet, si je connais bien Edgar Allan Poe, j'avoue quelques lacunes en ce qui concerne les autres. J'ai apprécié la présentation, les jalons…
Ah ! la troisième partie, consacrée aux entités et créatures de l'univers du mythe de Cthulhu, aux dieux, aux anciens, à leurs serviteurs, aux différentes races… Plaisirs des noms, plaisir des yeux, merveilleuse cosmogonie…
La quatrième partie nous rappelle, si besoin était, combien les monstres de Lovecraft sont omniprésents dans la culture populaire.
Les jeux vidéo se déclinent en adaptations directes à partir de L'Appel de Cthulhu ou en libres inspirations et chacun(e) ici retrouvera ses propres références, surtout si ce sont de simples clins d'yeux rapides. J'ai survolé ces passages mais reconnu en passant des jeux auxquels ont joué ou jouent encore mes garçons. J'ai aussi laissé un peu de côté les pages consacrées spécifiquement aux jeu de rôle proprement dits pour regarder de plus près celles qui parlaient des jeux de société dérivés du mythe de Lovecraft ; malheureusement la plupart sont en anglais !
Je me suis davantage intéressée aux adaptations cinématographique et aux difficultés rencontrées pour « filmer l'impossible », pour ne pas tomber dans le grotesque… de même, dans ma vie de lectrice, je me suis plus retrouvée dans les pages sur les adaptations en BD et romans graphiques …
Pour le côté beau livre, disons d'abord que l'objet, d'un grand format, comporte quelques superbes illustrations d'Andrée Wallin qui introduisent chacune des parties avec une notion d'approfondissement de la vision de la créature de la couverture qui se dévoile peu à peu dans sa totalité : un monstre marin tentaculaire aux yeux de feu.
Viennent ensuite les couvertures de livres ou de BD, dans diverses éditions, toutes traductions confondues, les affiches de films, superbe catalogue à feuilleter sans modération, les portraits photographiques de Lovecraft et de nombreux autres auteurs, parfois saisis lors de poses particulières.
Toutes les images des créatures ouvrent des horizons très vastes sur la notion de représentation. Les auteurs ont choisi des statuettes existantes ressortissant de différentes mythologies, des couvertures et des illustrations de livres ou de jaquettes de jeux vidéo, des figurines, etc.
Je ne saurais pas dire si l'on peut parler de « Cthulhu pop », mais j'ai adoré lire ce livre, le feuilleter encore et encore, le poser, y revenir et je suis très heureuse de le posséder (pas certaine de le prêter, c'est tout dire !).
L'oeuvre de Lovecraft sert de référence et de sources d'inspiration dans énormément de productions culturelles ; au-delà du domaine purement littéraire, où on retrouve cet univers référentiel dans la BD et le roman graphique, on rencontre aussi l'empreinte lovecraftienne au cinéma et dans les jeux vidéo.
Les jeunes générations savent-elles la reconnaître ? Je l'ignore mais cela m'interroge…
Ce beau livre prend alors tout son sens et son utilité.
Lien : https://www.facebook.com/pir..
Lire un essai qui est également un beau livre !
Un grand merci à Babelio et aux éditions Ynnis pour l'envoi de cet ouvrage collectif, Les Mythes de Lovecraft.
Une première partie biographique, forcément nécessaire, pour situer l'auteur et son oeuvre dans le temps et le paysage littéraire.
Les auteurs nous parlent déjà de la fascination suscitée autour du personnage de cet écrivain asocial et renfermé, longtemps considéré comme un amateur inclassable et de la réception de ces écrits. Ils mettent en place les principaux axes de lecture de son oeuvre autour de la peur de l'autre et de tout ce qui provient de la mer, d'une forme d'intemporalité, d'étouffement.
La deuxième partie, peut-être la plus intéressante pour moi, situe Lovecraft à partir des écrivains qui l'ont influencé.
En effet, si je connais bien Edgar Allan Poe, j'avoue quelques lacunes en ce qui concerne les autres. J'ai apprécié la présentation, les jalons…
Ah ! la troisième partie, consacrée aux entités et créatures de l'univers du mythe de Cthulhu, aux dieux, aux anciens, à leurs serviteurs, aux différentes races… Plaisirs des noms, plaisir des yeux, merveilleuse cosmogonie…
La quatrième partie nous rappelle, si besoin était, combien les monstres de Lovecraft sont omniprésents dans la culture populaire.
Les jeux vidéo se déclinent en adaptations directes à partir de L'Appel de Cthulhu ou en libres inspirations et chacun(e) ici retrouvera ses propres références, surtout si ce sont de simples clins d'yeux rapides. J'ai survolé ces passages mais reconnu en passant des jeux auxquels ont joué ou jouent encore mes garçons. J'ai aussi laissé un peu de côté les pages consacrées spécifiquement aux jeu de rôle proprement dits pour regarder de plus près celles qui parlaient des jeux de société dérivés du mythe de Lovecraft ; malheureusement la plupart sont en anglais !
Je me suis davantage intéressée aux adaptations cinématographique et aux difficultés rencontrées pour « filmer l'impossible », pour ne pas tomber dans le grotesque… de même, dans ma vie de lectrice, je me suis plus retrouvée dans les pages sur les adaptations en BD et romans graphiques …
Pour le côté beau livre, disons d'abord que l'objet, d'un grand format, comporte quelques superbes illustrations d'Andrée Wallin qui introduisent chacune des parties avec une notion d'approfondissement de la vision de la créature de la couverture qui se dévoile peu à peu dans sa totalité : un monstre marin tentaculaire aux yeux de feu.
Viennent ensuite les couvertures de livres ou de BD, dans diverses éditions, toutes traductions confondues, les affiches de films, superbe catalogue à feuilleter sans modération, les portraits photographiques de Lovecraft et de nombreux autres auteurs, parfois saisis lors de poses particulières.
Toutes les images des créatures ouvrent des horizons très vastes sur la notion de représentation. Les auteurs ont choisi des statuettes existantes ressortissant de différentes mythologies, des couvertures et des illustrations de livres ou de jaquettes de jeux vidéo, des figurines, etc.
Je ne saurais pas dire si l'on peut parler de « Cthulhu pop », mais j'ai adoré lire ce livre, le feuilleter encore et encore, le poser, y revenir et je suis très heureuse de le posséder (pas certaine de le prêter, c'est tout dire !).
L'oeuvre de Lovecraft sert de référence et de sources d'inspiration dans énormément de productions culturelles ; au-delà du domaine purement littéraire, où on retrouve cet univers référentiel dans la BD et le roman graphique, on rencontre aussi l'empreinte lovecraftienne au cinéma et dans les jeux vidéo.
Les jeunes générations savent-elles la reconnaître ? Je l'ignore mais cela m'interroge…
Ce beau livre prend alors tout son sens et son utilité.
Lien : https://www.facebook.com/pir..
