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Critique de Colibrille


Lire un tome de Barakamon, c'est s'extraire quelques minutes du monde bruyant et oppressant qui nous entoure pour retourner à un mode de vie plus serein et plus simple ! le temps semble s'écouler plus lentement sur l'île de Fukue. Maître Handa et le restant de la petite communauté mènent leur barque sans heurt et profitent de chaque jour qui s'offre à eux.

Dans ce douzième tome, la rumeur de la ville s'invite dans la quiétude de la campagne avec l'arrivée d'un nouveau personnage : le père de Naru ! Je ne m'attendais pas du tout à ce que l'auteur fasse apparaître ce personnage. Il est vrai que jusqu'à maintenant, l'auteur ne nous avait pas fournit d'information concernant la raison pour laquelle Naru est élevée par son grand-père.

Avec l'apparition du père, l'auteur nous livre donc un élément de réponse. J'avoue avoir été un peu déçue par le personnage du père, il m'a paru tellement indifférent ! Il voit sa fille à peine une fois par an et ne semble pas en souffrir plus que ça. Naru ne se rappelle même pas de son visage et il ne cherche même pas à lui révéler son identité. Certes, son métier de marin complique sérieusement les choses, mais il pourrait au moins lui écrire régulièrement, ou ne serait-ce que lui dire qu'il est son père ! Je me suis sentie un peu triste pour Naru... Heureusement, elle peut compter sur Seishu ! le jeune homme se montre un peu plus tendre que de coutume. Même lui a su percevoir la faille émotionnelle de la fillette.

Ce douzième tome rompt habilement le petit train-train de la série. J'espère que l'auteur va continuer sur cette lancée et nous révéler de nouvelles choses sur ses personnages.
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