I Hate Fairyland, tome 1 : Le vert de ses cheveux

Pour commencer, j'ai eu du mal avec cette "gamine" aux cheveux verts si aigrie et au fur et à mesure, j'ai été emporté par sa quête, le fait d'avoir un nouveau chercheur de clé a donné un vent d'air frais à tous ces meurtres bien sanguinolents. C'est un emprunt de mon monsieur et je suis souvent dubitative sur ses choix éclectiques ^^"
J'avais (et j'ai toujours) un gros a priori sur ce comics qui me fait penser à un mix entre Kid Paddle et le dessin animé des Zinzins de l'espace. le tome 2 traîne à mes côtés, je vais lui laisser sa chance.

La petite Gertrude aux anglaises vert pomme est catapultée à Fairyland, pays magique gouverné par sa majesté nuagesque la reine Cloudia...Pour rentrer chez elle, Gertrude doit trouver la clé magique! Quelle aventure fantastique...sauf qu'au bout de 27 ans de recherches infructueuses, la petite Gertrude , qui n'a pas grandi physiquement, est devenue pour le moins amère, ultra violente, grossière, alcoolique et complètement démente...quelle aventure!

J'avais adoré le travail de Skottie Young sur le magicien d'Oz alors quand je suis tombé sur ce "I hate Fairyland", son bébé, rien qu'à lui (dessins+scenario), j'ai foncé! Et puis la couverture avec des couleurs de bonbons et cette petite fille habillée comme une poupée avec un regard de démente et une gigantesque hache ensanglantée ...je me suis dit que ça allait être bien tordu et drôle en même temps!

L'humour noir (plus noir que les Ténèbres les plus sombres), le gore (plus rouge que le costume de Deadpool) et le mignon (plus mignon qu'une vidéo de chatons) sont partout, ça dégouline, ça fait splash et ça fait splosh mais ça fonctionne surtout si on adhère à ce genre d'humour. Après plusieurs pages, j'avoue que je me suis un peu lassée malheureusement.

Le scénario est au départ basique : la petite Gertrude doit accomplir une quête pour pouvoir partir de ce monde magique mais ça tourne mal, bouffer des sucreries pendant 27 ans, forcement...ça rend dingue! La reine Cloudia envoie donc des tueurs à ses trousses et entre des faunes zombies et un guerrier barbare, Gertrude aura le temps de se faire de nouveaux amis! J'ai fortement pensé à American McGee's Alice pour le côté conte de fée déviant et sanglant. Je vous avait dit que Gertrude était très vulgaire mais aucune obscénité ici! Nous avons droit à une bordée de "flutins", "confiseries" et autre "pâte à chouuuuux"!

En conclusion, le mélange rose bonbon/rouge sang est assez jouissif mais on frôle l'indigestion. A voir avec le volume suivant...

I Hate Fairyland raconte l'histoire de Gertrude, une gamine coincée dans un monde merveilleux depuis près de vingt ans. le truc, c'est qu'elle aurait bien aimé rentrer chez elle… Ces années l'ont transformée en une horrible personne ; si elle garde toujours un corps de gamine, elle n'en est pas moins devenue une femme désabusée, s'amusant à faire souffrir autrui.
Ce comics me tentait pas mal, j'en avais entendu beaucoup de bien. Sauf que ce n'était vraiment pas pour moi, en fait. La couverture est super soft, il n'y a pas une planche sans tripes et boyaux à l'air ou, à défaut, de la cervelle. J'ai apprécié certains personnages (la Reine, Larry et Happy sont tops!) et l'histoire est franchement pas mal grâce à eux mais, vraiment, trop de trash tue le trash, ça a largement calmé l'enthousiasme que j'aurais pu avoir.
J'ai terminé ce premier tome, je suis contente d'avoir enfin découvert I Hate Fairyland, mais je ne poursuivrai pas l'aventure.
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Une jeune fille rêve tous les jours de pouvoir vivre dans un monde merveilleux fait de magie et de joie.
C'est une petite fille de 6 ans qui se nomme Gertrude. Elle se fait aspirer par la moquette de sa chambre ce qui lui fait réaliser son souhait le plus cher. On suit les péripéties de Gertrude qui veut rentrer chez elle, mais pour cela elle doit récupérer un objet en particulier qui lui permettrait de pouvoir rentrer chez elle. Au bout de 27 longues années, bloquée dans le monde dont elle rêvait tant, elle parvient à récupérer le fameux objet qui lui faut pour sortir.

J'ai aimé ce livre car le vocabulaire est drôle .On voit dans le livre que sur la première couverture les couleurs utilisées annoncent une histoire joyeuse et féerique. Mais quand on regarde bien on peut voir sur les traits du visage de la petite fille, qu'elle semble cruelle et démentielle.