Ce livre n'est pas une autobiographie. Il commence pourtant par la naissance de
Marguerite Yourcenar mais ensuite, elle raconte ses parents, leur généalogie et l'histoire de leur région/pays. Et elle en oublie de parler d'elle ce qui est un peu le but d'une autobiographie à la base. du coup, autant j'ai adoré le début, les premières pages, autant j'ai trouvé la suite lourde même si l'écriture reste fluide. Est-ce possible ça, fluide et lourd en même temps ?
"Tâchons d'évoquer cette maison entre 1856 et 1873, non seulement pour mener à bien l'expérience, toujours valable, qui consiste à réoccuper pour ainsi dire un coin de passé, mais surtout pour essayer distinguer dans ce monsieur en redingote et cette dame en crinoline, qui ne sont guère plus à nos yeux que des spécimens de l'humanité de leur temps, ce qui diffère de nous ou ce qui, en dépit des apparences, nous ressemble,"
Donc Marguerite se présente à travers ses ancêtres et je pense que je ne me lancerai pas dans le tome 2 de ses "mémoires" parce que j'ai déjà eu du mal avec celui-là. Je m'étais même fait un petit arbre généalogique pour essayer de suivre. Mais ça ne suffit pas car elle remonte loin parmi ses ancêtres et même largement avant la révolution française !
Challenge ABC 2016-17
Challenge Multi défis 2017 : 23. Un livre écrit par un académicien
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