AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'échange (21)

Ainsi, on en revenait à ses marottes: d'un côté, maman et moi _ toujours pessimistes et réalistes. De l'autre, mon père et Emma, persuadés que le monde pouvait être beau; je ne pouvais être d'accord avec eux, parce que je n'y croyais pas.
Pourtant, j'aurais bien aimé.
Commenter  J’apprécie          20
-Quand est-ce que tu apprendras que tu as certaines limites? tu peux te débrouiller dans le monde, tu peux survivre, mais tu ne seras jamais comme eux. Je possède ni tonique, ni sérum pour ça. Peu importe le mal que tu t'infligeras, tu ne pourras jamais vivre la même vie qu'eux. [...]
-Je ne veux pas la même vie que tous les autres, marmonnai-je d'une voix essoufflée. Je veux juste vivre ma vie.

-Mackie, ne le prends pas mal, seulement, tu es le mec le plus bizarre que je connaisse. C'est pas pour ça que t'es pas un vrai mec. En fait, je dirais que ça te rend encore plus particulier.



Commenter  J’apprécie          20
Moi, j'étais le mec bizarre - pâle, lugubre. N'importe qui à ma place se serait senti avantagé par des cheveux blonds, mais les miens se contentaient de mettre en évidence la noirceur de mon regard. Je ne lâchais jamais de plaisanteries, je n'entamais jamais une conversation. Parfois, le seul fait de me regarder mettait les gens mal à l'aise : il valait mieux que je me tienne à l'écart.
Commenter  J’apprécie          10
Je rêve de champs, de tunnels obscurs, rien de précis. Je distingue une silhouette sombre qui me dépose dans le berceau, met sa main sur ma bouche en murmurant à mon oreille : Chut ! Attends !... Personne n'est là, personne ne me touche, et quand le vent s'engouffre par la fenêtre entrouverte, ma peau est gelée. Je m'éveille dans un sentiment de totale solitude, comme si le monde était immense, glacial, atroce. Comme si personne n'allait plus jamais me toucher.
Commenter  J’apprécie          10
Elle avait les lèvres lisses et brillantes. Dans sa bouche, le piercing me marmonnait une méchante petite chanson et je me demandai si l'Aubépine forte stimulante était assez forte pour me protéger de l'acier, mais également si je désirais vraiment ce que je croyais désirer. J'avais envie de l'embrasser, et ne me contenterais pas de juste y rêver. J'en avais envie comme parfois on voulait plonger dans l'eau glacée, même en sachant que ça risquait de ne pas faire du bien.

J'avais envie de perdre la tête. »

« La pluie éclaboussait le trottoir, toujours illuminé par le stop de la Buick. Au carrefour, le feu passa au rouge et la chaussée parut s'ensanglanter. Je me dis que toute ma vie il n'avait fait que pleuvoir. »

« Au lieu de quoi, il me prit dans ses bras, m'étreignit, une main derrière ma tête. Il exhalait l'épuisement, dans une odeur persistante d'âcre fumée.

Il s'accrochait à moi comme à une bouée de sauvetage.
Commenter  J’apprécie          10
Emma... (J'avais la gorge tellement serrée que je dus m'y prendre à deux fois). Emma, ce n'est pas maman qui m'a gardé en vie si longtemps... c'est toi.
Commenter  J’apprécie          10
La mort était irréversible, permanente, impossible de rien y faire; pourtant, Tate semblait décidée à y revenir; comme s'il suffisait de trouver la bonne réponse pour tout réparer.
Commenter  J’apprécie          10
Pas la peine de prendre cet air satisfait, parce que tu n'as pas la moindre idée de ce c'est que d'être moi.
Commenter  J’apprécie          10
- Ce n'était pas ma sœur dans le cercueil, c'était autre chose. Je connais ma sœur, et quoi que ce soit qui soit mort dans mon lit, ce n'était pas elle.
Commenter  J’apprécie          10
Après m’être servi un verre d’eau, j’allais m’asseoir à table, les yeux fixés sur la nappe écossaise que j’essayai de décoder : rouge, noir, blanc, vert, jusqu’à ce que j’en perde le fil.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (327) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Ce film d'horreur et d'épouvante est (aussi) un roman

    Jack Torrance, gardien d'un hôtel fermé l'hiver, sa femme et son fils Danny s'apprêtent à vivre de longs mois de solitude. Ce film réalisé en 1980 par Stanley Kubrick avec Jack NIcholson et Shelley Duvall est adapté d'un roman de Stephen King publié en 1977

    Le silence des agneaux
    Psychose
    Shinning
    La nuit du chasseur
    Les diaboliques
    Rosemary's Baby
    Frankenstein
    The thing
    La mouche
    Les Yeux sans visage

    10 questions
    966 lecteurs ont répondu
    Thèmes : cinema , horreur , epouvanteCréer un quiz sur ce livre

    {* *}