AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Vexiana


Avec cette troisième série parallèle, nous explorons la génération de Cujus : celle de Maxime, père de Hugo (et donc grand-père de Bernard). Cette fois, les informations sont claires, il est le fils de Jeanne-Sophie et de Werner qui est non seulement le fils de celle-ci mais aussi son frère...bref, dans le domaine du scabreux et du glauque, il n'y a pas grand chose qui effraye Yslaire (qui devrait pourtant corriger son arbre généalogique qui, si on suit l'histoire, présente diverses erreurs mais bref...)
Maxime, donc, est présenté dans la trilogie consacrée à Hugo et Iris comme un personnage cynique et pervers...comment en est-il arrivé là? Dès ce premier tome, des causes sont avancées et, fidèle à lui même, Yslaire n'y va pas avec le dos de la cuillère. C'est sombre, c'est cru et c'est tragique.
Les relations humaines sont décryptées mais la base même des deux séries initiales, la couleur des yeux et la guerre qu'elle déclenche, n'est plus ici le moteur de l'histoire mais seulement l'indice des liens qui unissent finalement les membres d'une seule et même famille. J'ai un peu de mal à déterminer comment Yslaire est passé d'un extrême à l'autre en racontant une guerre ancestrale dans Hugo et Iris/Bernard et Julie et les ressentiments fraternels d'une famille incestueuse au dernier degré dans les deux autres séries parallèles. Pour peu, on apprendra que Iris est la fille de Josepha et Maxime et la boucle sera bouclée...
Bref, j'ai bien aimé ce tome pour ce qu'il est mais je reste dubitative quant à l'histoire de la famille Sambre dans son intégralité et dans la dynamique qui relie les générations. Je pense tout de même que Yslaire a une certaine obsession pour l'inceste.
Commenter  J’apprécie          90



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}