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Critique de Seijoliver


Deux nouvelles ayant pour titre, Jeux de famille et Pousses de soja, composent ce livre. La lecture en est très abordable, mais il faut aimer ne pas avoir toutes les explications, et ne pas tout comprendre.
Deux jeunes femmes sont au coeur de ces histoires. Des histoires de famille.
Dans la première, un père séparé depuis très longtemps, a construit une maison et espère que son-ex femme et ses deux filles vont rejoindre ce nouveau foyer. Full House est le vrai titre de la nouvelle. A défaut de pouvoir réunir sa famille – certains passages laissent supposer des relations troubles – il héberge une famille à la rue qu'il a décidé d'aider (chez eux aussi des relations équivoques entre parents et enfants, la fillette ne parle plus, le père a des réactions violentes).
Dans la seconde, la narratrice, Kyôko, travaille comme illustratrice, et a comme amant un homme avec qui parfois elle collabore. S'en mêle la femme - personnage très très fantasque, qui peint et cultive des pousses de soja- de cet homme, ainsi que la mère de Kyôko qui lui arrange un omiaï (rencontre pour un mariage), avec un homme, Yukito, un peu attardé mentalement.
Pousses de soja ? Cordon ombilical ?
Chaque famille est un petit microcosme, avec ses relations, singulières et tourmentées.
Yu Miri ne donne pas d'interprétation , et les récits partent parfois vers l'onirisme (souvenir d'enfance ou rêve). Ces personnages sont en quête d'une place : « Yukito et moi, nous sommes des infirmes. Chaque fois que j'ai essayé de nouer des relations avec une autre personne, ce n'était pas pour construire quelque chose comme de l'amitié ou de l'affection. Je voulais juste vérifier de quel manque souffrait l'autre. »
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