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Critique de beklf
Tome de transition, il faut terminer encore les arcs narratifs de certains personnages avant d'aller de l'avant. La couverture m'annonçait la couleur, ce tome se consacre à Sigurd, et montre finalement ce qu'il a gagné à (pour)suivre Thorfinn et Gudrid : maturité, assurance et identité. C'est toujours bien amené, tout va bien. Et puis... ellipse de 2 ans, Thorfinn arrive avec femme et enfant, de retour de Byzance, devant le père de Sigurd pour lui demander de financer son projet comme convenu. Alors là, j'avoue que cela a été la surprise de ce tome et je n'arrive toujours pas à me décider si j'aime ou je n'aime pas ce choix narratif. J'aurais vraiment aimé voir Thorfinn se confronter à d'autres cultures, d'autres manières de penser les relations humaines, et savoir comment cela a pu nourrir ou non son propre rapport au monde. L'auteur y reviendra-t-il par des flashback ? Est-ce que finalement, tout cela n'aurait pas apporté grand chose et aurait dispersé le récit (voire l'aurait rallongé inutilement en nombre de tomes) ? Les tomes suivants apporteront quelques réponses je suppose.
