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Critique de MIEL21


Bien évidemment, j'ai été émue par le parcours de cette princesse qui semble vouée au malheur. Ce roman m'a permis d'augmenter mes modestes connaissances sur la période révolutionnaire. C'est cruel bien évidemment mais cette situation à exister et heureusement qu'il y a des auteurs doués qui réécrivent l'histoire. Racontée bien des fois (la fuite de la nuit de Varennes…), c'est avec une grande sensibilité et justesse que l'auteure, Sylvie Yvert exprime les mémoires de Marie-Thérèse Charlotte, princesse de France par son écriture majestueuse et raffinée sachant superbement manié l'emploi des temps (passé simple et imparfait du subjonctif) qui nous plonge dans l'époque. Une petite fille, seule survivante de cette famille royale qui aura connu une existence de deuils, d'exils et de trop rares moments de bonheur. Nous sommes donc dans l'intimité et dans un oppressant huit clos où l'on perçoit la détresse de cette enfant et de sa famille. Marie-Thérèse passera trois ans entre les murs du Temple, dont dix-huit mois sans sortie ni compagnie et sans que personne ne l'ait tenue au courant du sort de sa mère ni de son frère, le jeune Louis XVII mort de mauvais traitements. J'ai été particulièrement touchée lors du passage quand elle dit adieu à son père qui n'est qu'autre que le roi, LOUIS XVI, la veille de son exécution car là on ne voit plus le roi mais un bon père de famille.
O mon peuple ! ai-je donc mérité
Tant de tourments et tant de peines ?
Quand je vous ai donné la liberté
Pourquoi me chargez-vous de chaînes ?
Si ma mort peut faire votre bonheur
Prenez mes jours, je vous les donne ;
Votre bon roi, déplorant votre erreur,
Meurt innocent et vous pardonne.
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