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Critique de addictionauxlivresC


Anicette, alors que tu as fais un geste normal, celui de découvrir ton corps, tu es punie, de la pire des manières. Cela est considéré à ton époque comme étant le pire des péchés.
D'abord tu es condamnée à grandir entre les murs de « l'institution ». Ce lieu où les religieuses tentent de chasser le vice du corps et des esprits de « ces filles de rien ». En suite, si la foi ne suffit pas, c'est peut être à Paris, entre les mains des médecins, qu'ont vous emmène pour subir la pire des choses qu'on puisse faire à une femme, à un être humain.
Ils t'ont enlevé une des choses des plus précieuses de ton corps. Tu es détruite, traumatisée à tout jamais.
Cette pratique est d'une barbarie sans nom. Je sais qu'elle existe toujours, que certaines femmes subissent encore cet acte, même au XXIe siècle. C'est atroce, révoltant. Heureusement, que ce n'est plus aussi courant qu'au XIXe siècle…. Mais quand même. Il faudrait que ce soit abolit pour de bon. Personne n'a le droit de commettre ces horreurs sans nom. Il faut que ça cesse.

Alors Anicette, laisse moi te dire que ton histoire, basée sur des faits réels, m'a révolté, m'a donné profondément la nausée. Surtout certains détails vers la fin du récit, j'ai souffert en imaginant.

C'était percutant au possible.
Je pensais que j'allais apprécier bien plus ce roman mais malheureusement, la plume m'a décontenancé une bonne partie du récit. Elle est un brin poétique, je t'avoue ne pas être hyper réceptive à ça, mais ça fait rien.
J'aurai aimé être encore plus en immersion avec toi Anicette, mais ne t'inquiètes pas, je ne t'oublierai pas.
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