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Critique de Ewylyn
Un ravissant album, je remercie les éditions Langue au chat ainsi que Babelio pour ce partenariat. La masse critique Jeunesse me fait toujours plaisir et cette fois-ci, j'avais envie de me proposer pour un album, une petite histoire atypique et originale. le village qui murmurait m'a entièrement convaincue, il répond à toutes mes attentes, même plus !
L'objet en lui-même est de très bonne qualité, la couverture est vernie par endroits, le titre a une typographie toute jolie, l'illustration de la couverture donne d'emblée les clés de base. On y voit la jeune Alice accompagnée de son violon et entourée d'une multitude de panneaux où – très clairement – le bruit semble prohibé. J'ai eu très envie de l'ouvrir et, je confirme, c'est un bel objet, l'intérieur des couvertures possède un petit jeu amusant en lien avec la thématique de l'album ; les pages sont glacées, le texte lisible et les illustrations accompagnent merveilleusement les mots de l'auteur.
L'histoire est belle, Alice rêve de jouer de son instrument, malheureusement pour elle, la loi de son village le lui interdit. le silence est de rigueur, les gens doivent chuchoter, ils sont réduits au silence, les amoureux ne peuvent déclarer leur flamme, Alice se sent seule. La thématique est très intéressante, l'imagination fait le reste : un lieu où le bruit même le plus léger des bruits est interdit. À la place d'Alice, que ferions-nous ? Je suis restée fascinée par le texte, aussi simple que travaillé, prenant et poétique. Notre jeune héroïne ne compte pas se laisser faire et paraît déterminée à découvrir les secrets de son village, quitte à l'abandonner pour trouver la solution. S'en suit une belle amitié dans un brin de fantastique, l'histoire est riche, bien rythmée, il m'a été impossible de m'y ennuyer. le texte de Vincent Zabus est de très bonne qualité, il est très agréable à lire, il est même bien pensé pour une lecture publique, pour exploiter un thème à débattre, pour l'imagination.
Les personnages sont attachants, mais il est évident qu'on se sente plus proche de notre amie Alice. Une petite fille pleine de vie, adorable et persévérante. Au fond, elle représente un bon modèle pour les enfants, elle est courageuse, déterminée, elle s'implique vraiment dans sa quête de réponses, elle s'y accroche, elle est loyale et franche. C'est un très bon personnage, comme Romuald également. Je n'en dirais pas plus, sinon, je gâche la touche de fantaisie et d'humour de l'album, mais j'ai été surprise (agréablement) par cette arrivée ; un bon ami en somme. le bibliothécaire m'a amusée, le père est touchant, les vieux amoureux sont attendrissants, ils ont tous quelque chose pour accrocher au récit.
Quant aux illustrations, elles sont splendides. Fouillées et subtiles, j'ai dû relire l'album pour comprendre tous les petits détails bien pensés par Renaud Collin. Ces images demandent un minimum d'attention, car tous les éléments présentés sont sympathiques à contempler. Les lignes sont jolies, on se représente facilement les lieux et les personnages, les objets sont également soignés. La couleur donne toute l'atmosphère de l'histoire, qu'on soit de jour ou de nuit, que l'action se déroule au village ou à l'extérieur de ce dernier. Les teintes sont douces et s'harmonisent plutôt bien, elles confèrent beaucoup de charme et j'en suis fan, c'est très joli à regarder.
En conclusion, un très bel album. La forme et le fond sont étudiés pour plaire à un large public, le thème du bruit et du silence est bien exploité. C'est fascinant à lire grâce à la plume de l'auteur pleine d'imagination et de poésie, grâce aussi à la richesse de l'action et à ses personnages terriblement attachants. Les illustrations sont de toutes beautés, elles permettent au texte de se matérialiser sous nos yeux et l'on reste émerveillé par cette belle histoire. Merci aux éditions Langue au chat et à Babelio, car je recommande cet album très intéressant à découvrir.
L'objet en lui-même est de très bonne qualité, la couverture est vernie par endroits, le titre a une typographie toute jolie, l'illustration de la couverture donne d'emblée les clés de base. On y voit la jeune Alice accompagnée de son violon et entourée d'une multitude de panneaux où – très clairement – le bruit semble prohibé. J'ai eu très envie de l'ouvrir et, je confirme, c'est un bel objet, l'intérieur des couvertures possède un petit jeu amusant en lien avec la thématique de l'album ; les pages sont glacées, le texte lisible et les illustrations accompagnent merveilleusement les mots de l'auteur.
L'histoire est belle, Alice rêve de jouer de son instrument, malheureusement pour elle, la loi de son village le lui interdit. le silence est de rigueur, les gens doivent chuchoter, ils sont réduits au silence, les amoureux ne peuvent déclarer leur flamme, Alice se sent seule. La thématique est très intéressante, l'imagination fait le reste : un lieu où le bruit même le plus léger des bruits est interdit. À la place d'Alice, que ferions-nous ? Je suis restée fascinée par le texte, aussi simple que travaillé, prenant et poétique. Notre jeune héroïne ne compte pas se laisser faire et paraît déterminée à découvrir les secrets de son village, quitte à l'abandonner pour trouver la solution. S'en suit une belle amitié dans un brin de fantastique, l'histoire est riche, bien rythmée, il m'a été impossible de m'y ennuyer. le texte de Vincent Zabus est de très bonne qualité, il est très agréable à lire, il est même bien pensé pour une lecture publique, pour exploiter un thème à débattre, pour l'imagination.
Les personnages sont attachants, mais il est évident qu'on se sente plus proche de notre amie Alice. Une petite fille pleine de vie, adorable et persévérante. Au fond, elle représente un bon modèle pour les enfants, elle est courageuse, déterminée, elle s'implique vraiment dans sa quête de réponses, elle s'y accroche, elle est loyale et franche. C'est un très bon personnage, comme Romuald également. Je n'en dirais pas plus, sinon, je gâche la touche de fantaisie et d'humour de l'album, mais j'ai été surprise (agréablement) par cette arrivée ; un bon ami en somme. le bibliothécaire m'a amusée, le père est touchant, les vieux amoureux sont attendrissants, ils ont tous quelque chose pour accrocher au récit.
Quant aux illustrations, elles sont splendides. Fouillées et subtiles, j'ai dû relire l'album pour comprendre tous les petits détails bien pensés par Renaud Collin. Ces images demandent un minimum d'attention, car tous les éléments présentés sont sympathiques à contempler. Les lignes sont jolies, on se représente facilement les lieux et les personnages, les objets sont également soignés. La couleur donne toute l'atmosphère de l'histoire, qu'on soit de jour ou de nuit, que l'action se déroule au village ou à l'extérieur de ce dernier. Les teintes sont douces et s'harmonisent plutôt bien, elles confèrent beaucoup de charme et j'en suis fan, c'est très joli à regarder.
En conclusion, un très bel album. La forme et le fond sont étudiés pour plaire à un large public, le thème du bruit et du silence est bien exploité. C'est fascinant à lire grâce à la plume de l'auteur pleine d'imagination et de poésie, grâce aussi à la richesse de l'action et à ses personnages terriblement attachants. Les illustrations sont de toutes beautés, elles permettent au texte de se matérialiser sous nos yeux et l'on reste émerveillé par cette belle histoire. Merci aux éditions Langue au chat et à Babelio, car je recommande cet album très intéressant à découvrir.
