Ce roman est celui d'une émancipation féminine, dans les années 1960. Rythmé de photographies tirées des archives familiales de l'autrice, ce roman très court (160 pages) se lit par petites rasades. On accompagne Antonia dans ses élans de colère, dans ses hésitations, dans cette lassitude aussi. Elle n'est pas toujours sympathique, mais surement parce que nous avons le même âge, elle m'a embarquée dans ses questionnements. Je ne peux pas dire que j'ai été transportée, mais cette lecture a été pour moi une belle parenthèse.
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