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Critique de bdelhausse


A la vieille baderne que je suis, ce roman de Johann Zarca m'a rappelé mes premiers Dard (et pas mes premières érections, ne confondons pas)... Zarca, aka Le Mec de l'Underground, nous sert les déboires d'une bande de soces, plutôt labellisés minables, branleurs et (osons le dire) carrément parasites...

Ils se poudrent le zen, se fument les spliffs, s'engloutissent du sky au litre. Et ils mythosent à donf. Attachants? Non, en ce qui me concerne, ils auraient pu prende un nispé de Renoi dans le derche que cela ne m'aurait rien fait.

Deux potes qui se veulent loubards et sont plutôt minables doivent se reconvertir en indic dans un sex-shop spécialisé dans le bondage. Ils vont tomber malgré eux sur un plein paquet de schnouf planquée dans des godes maousses gros çacom.

Leurs aventures sont-elles drôles? Oui, dans une certaine mesure, j'ai parfois kiffer ma race. Les délires, les hallus, les descriptions d'un magasin que la défunte Beate Huse ne renierait pas, cela m'a parfois fait rigoler. Mais finalement pas tant que cela. Pas tant que des grosses déconnades façon Béru.

Johann Zarca invente un univers, il invente une langue, faite de verlant retourné, de néologismes et d'à-peu-près. C'est sympa. Les 5 premières pages sont un peu durailles, mais on s'y fait et bonanza, ensuite c'est Zanceby.

Un grand merci à Masse Critique Octobre 2021 et aux éditions Fleuve Noir qui m'ont permis d'avoir l'air jeune le temps d'une lecture.
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