Dominique Zehrfuss dépose ici le gros fardeau de son enfance et échappe à la catégorie des témoignages de prétendues célébrités qui déballent leur linge sale. Ce premier récit raconte son impossibilité d'être une enfant dans un monde qui ne lui octroie aucune place. Tyrannisée par une mère constamment dans la posture et un père qui refuse de s'opposer, c'est le récit de la grande solitude d'une petite fille .
L'écriture, assez épurée, est parfois maladroite mais souvent très intense. On s'y attache, même si cela manque peut-être un peu de linéarité. Elle raconte, par flash, des scènes de son enfance, sans forcément les lier entre elles.
Quel dommage que le titre soit si peu attrayant.
Peau de caniche...l'écorchure d'un animal !? Et effectivement, c'est l'histoire d'un animal écorché mais surtout d'une mue dont
Dominique Zehrfuss se départit avec fracas
Avant ce livre, l'auteur avait essentiellement travaillé en littérature jeunesse, ceci expliquant sans doute cela. Ce récit est presque un manifeste pour l'enfance, et rappelle, en creux, ce qu'elle a de précieux, de perméable et de fragile.
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