AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de statyra


Le Pin, le Prunier et le Bambou de Jean-Jacques Zeis.

Un jeune garçon, un rêve. Un empereur, un destin. Quatre amis, une complicité. Liés par leur ambition, leur fidélité et leur humanité, quatre hommes surdoués issus de milieux modestes vont peu à peu gravir les échelons jusqu'aux plus hautes fonctions de l'État. Cette ascension est rendue possible grâce à la perspicacité et le dévouement de quelques mentors bienveillants et à l'esprit ouvert et la sensibilité d'un grand souverain : l'empereur Tang Xuanzong.

Nous nous immergeons dans la Chine du VIIIe siècle, dans la capitale Chang'an, cité cosmopolite et tolérante, pour y trouver l'osmose des cultures et des religions apportées par la route de la soie. Pendant cette période brillante où écrivains, poètes, peintres et calligraphes sont particulièrement respectés et considérés, nous suivons le parcours de Liang, Xiao, Wu et Fang. Nous partageons leurs doutes, leurs espoirs, leurs bonheurs et leurs joies. Nous découvrons en détail les atmosphères et les paysages, les palais et les demeures, les fêtes et les cérémonies, les broderies des robes et les décorations des tasses à thé.

Dans cette histoire rien ne presse. Nous pouvons délaisser le livre un jour, deux jours et le reprendre avec plaisir. Nous ne passons pas des nuits d'insomnie. Car l'histoire se dévoile comme un ruisseau qui s'écoule paisiblement. Une histoire empreinte de sérénité et baignée d'une douce lumière. Une histoire émouvante qui se termine par un ultime témoignage de dévouement.

Peut-être un jour nous découvrirons la suite…

Le récit nous permet d'en apprendre davantage sur une période florissante de l'histoire de la Chine antique, celle de la dynastie Tang. Il nous renseigne sur la hiérarchie social et politique, sur les moeurs et usages, sur les coutumes de la vie quotidienne.

L'écriture est belle, fluide, poétique, érudite.

Le pin, le prunier et le bambou, dans le confucianisme, incarnent les vertus de persévérance, d'intégrité et de modestie et représentent les qualités nécessaires de l'homme lettré que je devine être Jean-Jacques Zeis.
Commenter  J’apprécie          10



Ont apprécié cette critique (1)voir plus




{* *}