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Critique de ibon


ibon
17 février 2018
Un tome avec un changement de point de vue et une autre installation: la mise en route m'a paru plus laborieuse. Changer de personnage principal est un pari risqué car celui d'avant, Corwin, était selon moi encore prometteur. Mais il faut croire que Zelazny s'en est lassé pour ce tome.

En se concentrant sur le fils de Corwin, un jeune homme doué en informatique qui commence sur le marché du travail, Zelazny introduit un héros plus jeune mais aussi une nouvelle dimension au récit des princes d'Ambre avec un danger plus technologique qu'humain menaçant l'univers.

Merlin ne parvient pas à faire oublier Corwin mais il modernise le propos. Moderniser n'est cependant pas améliorer. J'aimais bien les combats d'épée des tomes précédents. La programmation et la possession de la Roue spectrale, un super ordinateur, semble être le nouvel enjeu du récit.

La place plus importante de la technologie et de l'intelligence artificielle m'a fait penser au film de Stanley Kubrick "2001, l'Odyssée de l'espace" et son ordinateur tueur Hall. Je ne sais pas si cette référence tiendra ses promesses dans les tomes suivants mais j'ai trouvé l'idée intéressante.

Ce tome a aussi bien des caractéristiques du roman d'espionnage.Chacun surveille l'autre. Les princes et princesses d'Ambre apparaissent au second plan. Merlin aura des soucis avec un entourage auquel il ne sait à qui se fier.
Les atouts demeurent ces cartes toujours utiles pour voyager d'un endroit à un autre et d'un univers à l'autre mais Merlin possède une autre arme fantastique à son poignet, le bracelet Frakir qui se tend et attaque quand un ennemi approche.

Finalement on devra peut-être s'habituer à un environnement moins médiéval, moins fantasy et plus SF dans les tomes à suivre. Mais avec Zelazny, sait-on jamais, tout peut encore se modifier.
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