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Critique de mosaique92


Le livre débute par un drame réel survenu à Jérusalem le 9 septembre 2003 : un attentat-suicide dans le café Hillel, 10 ans jour pour jour après les accords d'Oslo, attentat au cours duquel une jeune fille de 20 ans qui devait se marier le lendemain a trouvé la mort avec son père.
L'autrice précise dans un interview qu'elle a fait dans la fiction ce qu'elle aurait voulu faire dans la réalité. Elle voulait concilier «sa grande tendresse pour le peuple israélien» et «son profond attachement au peuple palestinien» ; jeune juive, elle a vécu son adolescence en Israël où elle a beaucoup côtoyé des palestiniens avant l'aggravation du conflit israélo-palestinien et « ressent une profonde empathie pour les deux parties » (interview).

« Quand on écrit un livre sur la guerre ou dans la guerre, c'est, dans mon cas, absolument pas pour parler de la guerre, mais des individus dans la guerre, la vie dans la guerre ; c'est pour mieux parler de la vie ». Pourquoi avoir choisi d'écrire un roman-jeunesse ? «La littérature jeunesse est révolutionnaire parce qu'elle veut changer le monde » (interview de l'autrice). Ce court roman est essentiellement constitué d'échanges électroniques sincères et cashs, entre une adolescente israélienne, Tal, vivant à Jérusalem, et un jeune homme palestinien, Naïm, vivant à Gaza. Petit à petit, suspicions et incompréhensions vont déboucher sur une forte amitié virtuelle.

La fin m'a paru un peu précipitée mais n'enlève rien à la qualité du livre. Elle laisse présager une suite…
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