AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de paroles


Quel est le moment précis où tout bascule, où une histoire d'amour prend fin ?
C'est ce que nous conte Alice Zeniter dans ce roman, très inventif, très bien écrit mais incroyablement ennuyeux. Mou plutôt. C'est terrible d'écrire ça, alors que l'histoire m'a beaucoup plu : j'ai aimé l'alternance des chapitres concernant le couple d'amoureux Franck et Emilie et ceux consacrés au très mythique écrivain Galwinn Donnell. Un écrivain si bien décrit que j'ai bien cru qu'il avait vraiment existé. Une prouesse de la part d'Alice Zeniter : rassembler tant de détails sur un personnage (extraits de romans, citations de l'auteur, interviews…) !
Il y a encore cette ironie mordante concernant les rencontres littéraires avec le gratin des universitaires ne manquant jamais d'éblouir leur auditoire avec leurs multiples interprétations de l'Oeuvre de Donnell.
Et ce personnage lugubre de gardien de l'île, si bizarre, si mutique, qui renforce le décor (déjà bien cadré Hauts de Hurlevent) avec un soupçon de mystère et de fantomatique.
Alors quoi ? Pourquoi la magie n'a-t-elle pas opéré ? Pourquoi ce manque d'enthousiasme ? le rythme peut-être… le découpage des chapitres… Les personnalités du couple…
Je ne sais pas trop expliquer ce sentiment de mollesse ressenti à la lecture, comme si j'essayais de couper un superbe gâteau et que sous l'effet de la lame, les belles parts appétissantes n'étaient plus que brisures.
Je me sens frustrée de n'avoir pas su goûter cette recette.


Franck a rencontré Emilie il y a huit ans. Il est convaincu qu'elle est la femme de sa vie. Mais la jeune femme, thésarde, connaît une passion sans bornes pour l'écrivain policier Galwin Donnell, mystérieusement disparu en 1985. Elle se rend sur une petite île pour organiser un colloque qui lui est consacré. Franck compte l'y rejoindre et la demander en mariage.
Commenter  J’apprécie          394



Ont apprécié cette critique (38)voir plus




{* *}