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Critique de StCyr


Dukay, ce nom est synonyme de richesse, d'extrême richesse et de prodigalité. C'est la fine fleur de l'aristocratie hongroise. Cette famille prestigieuse, de la plus pure et ancienne noblesse magyar, ce noble chène a étendu ses rameaux sur toute l'Europe, s'alliant avec les plus illustres cours du continent. Le roman retrace l'évolution de cette dynastie qui traversa triomphalement les siècles, de l'aube du XXème siècle à l'envahissement de la Pologne par l'Allemagne, cinquante ans seulement, mais des plus agités.

On s'attend à suivre l'écroulement de cette lignée condamnée par l'histoire, s'effondrant sous les coups de boutoir de deux guerres et la dégradations de valeurs ancestrales. Que nenni, c'est une lente et logique érosion, à peine troublée par la dislocation de l'empire austro-hongrois, une vague onde d'un cailloux jetté dans une eau tranquille. C'est pourtant là qu'aurait dû se trouver l'intérêt du livre. Non, pas plus mouillé que le plumage d'un canard. C'est long, fastidieux même, l'auteur emploi des procédés maladroits et grossiers pour attirer notre attention. C'est très inégal. On sent passer les huit cent pages. On est très loin de la Marche de Radetzky de Joseph Roth, qui incarne un empire finissant, et qui est pour le coup un authentique chef-d'oeuvre.
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