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Critique de Sea


Le contexte
Où nous emmènera l'automatisation du monde du travail et de son économie Où nous emmènera la course folle du progrès technologique ? Où nous emmènera La robotisation, la conquête spatiale, le toujours plus de compétition, la consommation qui gâche les ressources non infinies. Où nous emmènera cette nécessité de croissance économique qui crée de l'emploi.
En fait personne n'en sait rien.
Nous imaginons, nous subissons.
Et si demain il y a moins de travail mais toujours autant de besoin et toujours plus de bouches à nourrir, et si demain l'argent et les richesses crées ne suffisent plus, que les banques craquent une fois plus, que le système en entier implose, que les robots prennent le contrôle de nos vies ?
Si demain une sorte d'apocalypse systémique arrive et emporte tout ?
L'histoire
Marion Zimmer Bradley décide, dès 1955, de proposer sa thèse très intéressante.
Une simple soustraction de la recherche de besoin qui ne sont pas vitaux pour l'homme, une simple renonciation à toujours plus de croissance qui crée les usines qui crées les emplois, une simple adéquation des besoins avec les ressources.
Ainsi nous ne sommes plus esclaves d'un système qui en demande toujours plus et toujours plus de sacrifices pour de vaines richesses et de vaines ambitions.
Du coup je vois à travers les lignes et la thèse de Marion Zimmer Bradley se profiler le mythe de la décroissance et l'arrêt des folies économiques et l'arrêt des soifs de richesses et de puissances de nos décideurs.

Mon opinion
1955, année de la publication de cette nouvelle, c'est très surprenant alors que l'homme n'a pas encore mis un pied sur la Lune alors que la mondialisation économique est inexistante alors que la population mondiale se remet à peine d'une guerre mondiale alors que les premiers lave-vaisselle arrivent seulement en masse dans les ménages et les premières télévisions arrivent en masse dans les ménages. Alors que la population mondiale ne compte que 2.5 milliard d'êtres humains, nous en sommes à plus de 7 milliard en un plus de 60 ans.
Marion Zimmer Bradley met le doigt pile où cela fait mal ou du bien, à vous de voir.
Elle démontre toute l'absurdité de nos comportements qui épuise les ressources terriennes et qui ne répondent pas aux vrais besoins humains.
Marion Zimmer Bradley insiste bien et propose un autre modèle de société bien plus vertueux, qui paraît idéal puisqu'il ne détruit rien, ne gâche rien et répond aux besoins humains et épanoui l'homme autant matériellement que spirituellement. Ce monde vit en paix.
Donc selon elle notre modèle ou système n'est pas le bon. Nous persistons dans le moins mauvais des systèmes capitalistes. Sa thèse est très sage mais très limité.
Je ne pense pas qu'un monde sans progrès ni recherche de progrès dans tous les domaines, ni croissance économique, ne suffisent à nos épanouissements, après il est aussi très vrais que nous courrons au désastre économico-écologique. Et nous sommes toujours en guerre.
C'est vrai que cette fuite en avant est absurde, Marion Zimmer Bradley explique que toutes ces innovations et progrès et quête sont des échappatoires pour que l'homme s'échappe de lui-même au final. Et cela se révèle impossible, alors l'homme revient aux fondamentaux et devient plus sage.
Il faut faire confiance en un mix des deux, croissance et décroissance, ou une croissance qui laissera le temps, un progrès qui ne gâchera pas, et des hommes et des femmes utiles. Il est sans doute utile de faire des expérimentations de décroissance dans certaines contrées de notre planète et en tirer des résultats au niveau matériel et spirituel.
Lire cette nouvelle m'a fait me rendre compte que nous devons prendre les bonnes décisions pour un avenir serein et savoir où nous voulons aller avec nos enfants.
Que leur laissera-t-on ? Je regrette que les personnages n'est pas été plus travaillés.


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