Le monophone

Mathilde aime sa vie dans son village. Mais tout change avec l'installation d'un immense gramophone sur la place principale. Si, au début, le monophone diffuse une musique gaie et entraînante qui fait danser tout le monde, petit à petit, il est utilisé par le maire pour diffuser des idées nauséabondes : les personnes possédant des taches de rousseur sont sommées de se rassembler pour être envoyées ailleurs. Puis les roux. Puis les bègues. Puis les gens qui ont des lunettes. Tous ceux qui sont en désaccord, qui doutent, sont isolés. Une milice se forme pour surveiller le monophone, puis toute la population. le culte du plus fort est instauré, des amitiés se brisent. Mais Mathilde refuse de se laisser dicter sa pensée. Un roman bien écrit pour expliquer aux plus jeunes (dès 10-11 ans) le mécanisme d'instauration insidieuse d'une dictature.