Premier
Zola que je lis et c'est une réussite ! J'ai beaucoup aimé les fondations de son immense oeuvre qu'est les Rougon-Macquart.
Zola nous présente ici des gens vils, cupides et ivres de pouvoir. Tous les coups sont permis, et peu importe qu'il faille pour cela sacrifier un membre de la famille. Très étrange d'apprécier autant un livre sans en aimer les personnages, mais c'est un fait. J'ai cependant ressenti de la compassion pour Silvère et Miette et aurait pu m'attacher, je pense, au docteur Pascal si nous l'avions côtoyé plus longtemps, seul être désintéressé parmi tout ces gens (mais nous devrions bien le recroiser et le suivre plus en détails dans un prochain roman sûrement).
J'ai l'impression que
Zola a placé toute la noirceur du monde et les faiblesses de la société dans ses personnages et cette famille. La ruse, les coups bas et les complots, la jalousie et l'envie de reconnaissance, mais aussi la paresse semble forger la plupart des Rougon et des Macquart. Je suis réellement choquée par leur cupidité et leur manque d'état d'âme : la fortune quoiqu'il arrive, quitte à marcher sur des cadavres.
En ayant simplement lu le premier, je suis admirative du travail considérable de
Zola pour écrire cette fresque sociétale et s'attacher à une famille sur autant de tomes.
Zola nous narre avec précision les changements politiques mais aussi la vie des gens au XIXème siècle, ce qui fait de son oeuvre un véritable témoin de son époque et de l'Histoire, source précieuse pour les générations suivantes.
Commenter  J’apprécie         213