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Critique de vincentf


Derrière les apparences, la réalité; derrière le convenable, l'ordure. Les petits bourgeois ("petits" dans tous les sens du terme) se font des politesses et se crachent à la figure, sous le regard amusé des bonnes sordides, qu'on engrosse et qu'on laisse crever en s'indignant : la moralité est l'essentiel, et elle laisse à désirer... Les conventions l'emportent. le cocu honnête est renvoyé à ses migraines pour ne pas fâcher le monde. La honte des coucheries interdites, la pire de toutes seulement quand il s'agit des femmes, est rapidement évacuée. le duel est évité. Il suffit de promettre un peu d'argent qui ne vient jamais. Bref, Zola peint à merveille l'hypocrisie bien-pensante de son temps et la faille sous le papier peint. Madame Josserand s'obstine à marier ses filles, pour la dot, et tout en exhibant l'échec de son propre mariage. Berthe trompe son mari avec un petit à homme à femme raté. le président Duveyrier pleure toutes les larmes de son corps à la mort de son beau-père (le salaud ne laisse aucun héritage, il a tout perdu au jeu) parce que sa maîtresse vient de se barrer, et ne parvient même pas à se suicider proprement. Octave se tape la moitié de la maison. L'architecte Campardon trompe sa femme malade presque sous ses yeux. Aucun scandale. le concierge Gourd veille à la moralité de la maison. Il chasse l'ouvrier qui avait amené dans sa chambre sa femme légitime.
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