Parce que L'Oeuvre se déroule dans le monde des artistes et parce que j'ai souvent vu ce tome des Rougon-Macquart parmi les préférés, j'avais beaucoup d'attentes. Hélas, j'ai tendance à me lasser, même des auteurs que j'aime, et parvenue au 14e volet de la saga familiale, je ressens un effet de saturation, surtout à la lecture des longues descriptions.
Objectivement, ce roman est certainement très bon. J'ai appris beaucoup de choses sur la diffusion de l'art à l'époque, en particulier sur le fonctionnement du Salon de peinture et de sculpture (le fameux « Salon ») et son rejeton, le Salon des refusés. Comme dans beaucoup d'autres tomes, L'Oeuvre commence par l'arrivée d'un personnage dans un nouvel environnement et par une rencontre. J'ai mis du temps à m'intéresser au sort de Claude et Christine, mais je trouve que
Zola décrit particulièrement bien les sentiments d'échec et de réussite, ici à travers la confrontation des aspirations d'un couple. Parmi les passages que j'ai préférés, je retiens la rivalité entre Christine et son double sur la toile.
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