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Critique de MartinServal


Ce volume est une parenthèse onirique dans l'univers des Rougon-Macquart. Angélique Rougon ayant été abandonnée à la petite enfance, l'on quitte la généalogie familiale pour se plonger dans l'univers de la religiosité populaire.

Ce cinquième livre (si l'on suit l'ordre de lecture indiqué par l'auteur) est le premier à enfin se pencher sur les classes populaires. Sans remettre en cause la qualité des quatre volumes précédents, il faut bien avouer que l'immense génie de Zola réside principalement dans son étude de la misère plutôt que dans sa critique de la bourgeoisie.

Il traite avec une grande délicatesse ces personnages simples, pauvres, pieux et finalement bien plus profonds que les bourgeois comme Eugène ou Aristide.

L'on suit l'amour juvénile et très vite passionné qui naît entre Angélique et Félicien, très attendrissant, et qui n'est pas sans rappeler celui de Silvère et Miette dans La Fortune des Rougon. Comme pour ces derniers, Zola verse complètement dans le romantisme, avec une grande exubérance dans les sentiments, un symbolisme fort, un univers chimérique où le rêve et la réalité se mêlent. C'est quasiment un Roméo et Juliette à la française.
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