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Zola, mon péché mignon, ma madeleine, à l'opposé de mes lectures policières habituelles mais j'y reviens toujours et je m'en régale encore et encore.
J'avais quelques souvenirs de ce troisième tome des Rougon-Macquart, surtout de l'ambiance grouillante des nouvelles Halles, la surabondance des étals de nourriture à perte de vue, les odeurs délicates mêlées à d'autres plus écoeurantes, des boutiques rivalisant de modernité et de richesse.
Florent, jeune républicain est envoyé au bagne en Guyane mais réussi plusieurs années plus tard à s'évader et rejoindre Paris.
Il retrouve le quartier des Halles métamorphosé et son frère patron d'une charcuterie florissante grâce à l'héritage de leur oncle, ayant fait un beau mariage, ne s'y sent pas vraiment à sa place et nourrit toujours ses rêves utopistes de république.
Le quartier est un échantillon humain, on y retrouve tous les aspects de l'homme, même les plus vils, les alliances et les complots, la jalousie, les langues assassines.
J'ai trouvé le personnage de Florent très attachant et émouvant, rêveur et naïf, inadapté à la jungle des halles. Certains sont particulièrement odieux quand d'autres essaient de faire de leur mieux.
Roman social, témoignage d'un pan d'histoire de la capitale mais aussi politique, portraits d'hommes et femmes ordinaires, lecture captivante et touchante.
Critique de Laehb80
Zola, mon péché mignon, ma madeleine, à l'opposé de mes lectures policières habituelles mais j'y reviens toujours et je m'en régale encore et encore.
J'avais quelques souvenirs de ce troisième tome des Rougon-Macquart, surtout de l'ambiance grouillante des nouvelles Halles, la surabondance des étals de nourriture à perte de vue, les odeurs délicates mêlées à d'autres plus écoeurantes, des boutiques rivalisant de modernité et de richesse.
Florent, jeune républicain est envoyé au bagne en Guyane mais réussi plusieurs années plus tard à s'évader et rejoindre Paris.
Il retrouve le quartier des Halles métamorphosé et son frère patron d'une charcuterie florissante grâce à l'héritage de leur oncle, ayant fait un beau mariage, ne s'y sent pas vraiment à sa place et nourrit toujours ses rêves utopistes de république.
Le quartier est un échantillon humain, on y retrouve tous les aspects de l'homme, même les plus vils, les alliances et les complots, la jalousie, les langues assassines.
J'ai trouvé le personnage de Florent très attachant et émouvant, rêveur et naïf, inadapté à la jungle des halles. Certains sont particulièrement odieux quand d'autres essaient de faire de leur mieux.
Roman social, témoignage d'un pan d'histoire de la capitale mais aussi politique, portraits d'hommes et femmes ordinaires, lecture captivante et touchante.
