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Critique de Floortje
Voilà un Zola qui sort du commun !
Faisant partie d'une trilogie (Lourdes - Rome - Paris), il peut cependant être lu indépendamment des autres éléments.
Un livre incroyable, mélange peu probable de Guide du Routard (en plus classe !), de critique de la Papauté sous Léon XIII et d'intrigue gothico-sentimentale (rien que ça !)
Un livre certes long (992 pages en édition papier et "seulement" 492 "équivalents-pages" en version numérique) mais captivant.
A livre, cependant, à ne pas rater avant ou après un voyage à Rome ! On découvre des plus grands monuments de Rome selon la classification de l'époque, qui, vous le découvrirez est un peu différente de la nôtre. Ou bien, si vous aimez déjà Rome, les déambulations du Père Froment vous plongeront dans les rues et la vie de la Rome de la fin du XIXème siècle.
Concernant la critique de la Papauté, je ne m'y connais pas assez pour en parler. Mais il est vrai que la question d'une "Eglise pauvre parmi les pauvres" est un questionnement récurrent parmi les non-croyants. Qu'y répondre ? Je ne sais pas.
Quant à l'intrigue romaine, on se rapproche plus de Prosper Mérimée et du roman gothique que du Zola comme on se l'imagine. En particulier, la mort des amants a quelque chose de si paroxysmique et si paranormale dans un environnement naturaliste qu'elle détonne et laisse une longue trace dans ma mémoire.
Un seul bémol : l'alternance des trois thèmes est trop régulier et laisse un arrière-goût d'artificiel. Cela fait penser à une longue natte à trois brins, inlassablement tressée. Mais qui suis-je pour critiquer Zola ?
En résumé, un pavé qui je recommande à tous les voyageurs et amoureux de Rome.
Faisant partie d'une trilogie (Lourdes - Rome - Paris), il peut cependant être lu indépendamment des autres éléments.
Un livre incroyable, mélange peu probable de Guide du Routard (en plus classe !), de critique de la Papauté sous Léon XIII et d'intrigue gothico-sentimentale (rien que ça !)
Un livre certes long (992 pages en édition papier et "seulement" 492 "équivalents-pages" en version numérique) mais captivant.
A livre, cependant, à ne pas rater avant ou après un voyage à Rome ! On découvre des plus grands monuments de Rome selon la classification de l'époque, qui, vous le découvrirez est un peu différente de la nôtre. Ou bien, si vous aimez déjà Rome, les déambulations du Père Froment vous plongeront dans les rues et la vie de la Rome de la fin du XIXème siècle.
Concernant la critique de la Papauté, je ne m'y connais pas assez pour en parler. Mais il est vrai que la question d'une "Eglise pauvre parmi les pauvres" est un questionnement récurrent parmi les non-croyants. Qu'y répondre ? Je ne sais pas.
Quant à l'intrigue romaine, on se rapproche plus de Prosper Mérimée et du roman gothique que du Zola comme on se l'imagine. En particulier, la mort des amants a quelque chose de si paroxysmique et si paranormale dans un environnement naturaliste qu'elle détonne et laisse une longue trace dans ma mémoire.
Un seul bémol : l'alternance des trois thèmes est trop régulier et laisse un arrière-goût d'artificiel. Cela fait penser à une longue natte à trois brins, inlassablement tressée. Mais qui suis-je pour critiquer Zola ?
En résumé, un pavé qui je recommande à tous les voyageurs et amoureux de Rome.
