Je me surprends à l'apprécier de nouveau, étudié au lycée je l'avais presque dévoré il y a bientôt 10 ans.
Ce livre est sûrement le plus accessible de
Zola, il y a de l'amour, de la passion, des secrets, des mensonges et bien plus. Ce roman possède également l'écriture riche de l'auteur, les descriptions détaillées et à la fois précises laissent deviner de la suite des évènements pour qui sait lire entre les lignes de
Zola. Connaissant encore quelques points clé de l'intrigue, j'ai essayé de chercher ces indices.
Une petite ruelle, une boutique décrépie, une vieille dame Madame Raquin et son fils chétif, Camille au milieu d'eux Thérèse recueillie, grande et forte, sort de ce cadre. Une atmosphère étouffée se dégage de la mercerie au tout début du roman puis un peu de joie arrive avec les dîners du jeudi. Ils feront sortir de l'ennui en amenant différents personnages et un peu d'indépendance à Camille qui s'impose vaguement en trouvant un travail. Parmi ces personnages, le prénom de Laurent m'a fait me souvenir du reste de l'intrigue. J'ai quand même apprécié le reste de ma lecture.
Il y a un bon rythme, l'intrigue se lance rapidement dès le chapitre 7 on est déjà bien dans l'ambiance. Ce n'est pas vieillot, même si les moeurs étaient différentes d'aujourd'hui le style reste moderne à mon sens.
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