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Critique de karkarot
Lichens, pour une résistance minimale est un livre surprenant.
Il me faut d'abord remercier Babelio et les éditions du Pommier pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de Masses Critiques.
Surprenant donc car il mêle une grande quantité d'approche avec brio, et l'auteur qui en est à son premier ouvrage (si je ne m'abuse), a mené une enquête approfondie sur ce végétal et dans un grand nombre de domaines !
Entre autres l'art contemporain, la littérature, la poésie, la philosophie et bien sûr, la science !
Et il faut bien dire que chaque étape est maitrisée. On parcourt donc le lichen, mais pas que, dans tous les sens, et surtout dans celui qui nous y relie. Car on comprend vite que ce végétal symbiotique, mi-champignon mi-algue ( et même mi-autre chose, et oui ça fait trios demi, mais elles doivent être petites !) n'est que prétexte à une exploration des relations de l'homme au vivant.
J'ai d'ailleurs retrouvé des citations et des idées proches de celles que Baptiste Morizot développe dans son Raviver les Braises du Vivant, qui, hasard, est le dernier livre que j'ai lu !
Il y a donc en ce moment tout un faisceau de pensée, de réflexion autour des relations entres vivants, humains compris. Il était temps, et cela fait du bien.
L'intérêt de ce livre, assez dense, est de présenter une approche vraiment pluri-disciplinaire originale. Comme je l'ai dit plus haut les domaines se croisent et se recoupent, sont mis en relation par l'auteur avec talent et tout fait sens. de Thoreau à Sbarbaro, en passant par des artistes contemporains à la pointe ou des scientifiques qui mènent des recherches très récentes sur les lichens du monde... le tout avec une prise de recul tout à fait intéressante et salutaire pour conclure. On pose effectivement un autre regard sur la petitesse, les plantes rudérales et les espaces de friche ensuite.
Ce livre donne envie d'aller se balader en forêt avec une loupe, un appareil photo et du temps devant soi pour explorer les recoins, pas loin de chez soi, pour le plaisir de la découverte, de l'introspection et de l'odeur des feuilles et de la mousse.
Une belle découverte !
Il me faut d'abord remercier Babelio et les éditions du Pommier pour l'envoi de cet ouvrage dans le cadre de Masses Critiques.
Surprenant donc car il mêle une grande quantité d'approche avec brio, et l'auteur qui en est à son premier ouvrage (si je ne m'abuse), a mené une enquête approfondie sur ce végétal et dans un grand nombre de domaines !
Entre autres l'art contemporain, la littérature, la poésie, la philosophie et bien sûr, la science !
Et il faut bien dire que chaque étape est maitrisée. On parcourt donc le lichen, mais pas que, dans tous les sens, et surtout dans celui qui nous y relie. Car on comprend vite que ce végétal symbiotique, mi-champignon mi-algue ( et même mi-autre chose, et oui ça fait trios demi, mais elles doivent être petites !) n'est que prétexte à une exploration des relations de l'homme au vivant.
J'ai d'ailleurs retrouvé des citations et des idées proches de celles que Baptiste Morizot développe dans son Raviver les Braises du Vivant, qui, hasard, est le dernier livre que j'ai lu !
Il y a donc en ce moment tout un faisceau de pensée, de réflexion autour des relations entres vivants, humains compris. Il était temps, et cela fait du bien.
L'intérêt de ce livre, assez dense, est de présenter une approche vraiment pluri-disciplinaire originale. Comme je l'ai dit plus haut les domaines se croisent et se recoupent, sont mis en relation par l'auteur avec talent et tout fait sens. de Thoreau à Sbarbaro, en passant par des artistes contemporains à la pointe ou des scientifiques qui mènent des recherches très récentes sur les lichens du monde... le tout avec une prise de recul tout à fait intéressante et salutaire pour conclure. On pose effectivement un autre regard sur la petitesse, les plantes rudérales et les espaces de friche ensuite.
Ce livre donne envie d'aller se balader en forêt avec une loupe, un appareil photo et du temps devant soi pour explorer les recoins, pas loin de chez soi, pour le plaisir de la découverte, de l'introspection et de l'odeur des feuilles et de la mousse.
Une belle découverte !
