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Critique de anniefrance


Jeune suisse, la trentaine écrit sous l'urgence d'une mort imminente: un cancer qu'on ne peut guérir. Il revient sur sa courte vie; d'un milieu bourgeois et aisé il n'a jamais manqué de rien: il a vécu dans une bulle où tout était fait pour l'harmonie: il suffisait de suivre les décisions du père...Zorn (colère) estime avoir vécu dans le mensonge et l'hypocrisie.
Il fait des crises dépressives sur fond de dépression chronique. Il ne parvient pas à se faire des amis, encore moins une petite amie.
Il est un élève modèle: bon travail scolaire et discrétion.
Sans arrêt il cherche à donner le change: il va très mal mais sauve les apparences et a toujours le sourire. Une fois ses études terminées, il devient prof.
Il semble moins préoccupé par son cancer que d'avoir été soumis à une éducation non pas sévère mais mensongère: il ne connait pas le monde et pense que son cancer est l'aboutissement de sa dépression. Il sait qu'il est névrosé et a commencé des psychothérapies.
Sur un certain nombre de points, je me suis identifiée au personnage notamment la dépression mais ma quasi non éducation nous sépare; je partage sa colère quand à l'hypocrisie bourgeoise mais je n'appartiens pas à cette bourgeoisie qui pense rendre heureux un enfant en le coupant du monde.
Un roman amer, touchant mais les redites m'ont agacée.
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