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Critique de LecarnetdeJessica


L'Allemagne nazie racontée par la Mort elle-même au travers de l'histoire de Liesel, une petite allemande non juive, alias la voleuse de livres aux éditions Pocket

Commençons par le commencement. Ce livre a été primé du Prix Millepages Jeunesse. Un best-seller de l'auteur Markus Zusak dont je n'avais jamais entendu parler (encore une fois) jusqu'à le découvrir sur les conversations élogieuses du forum Livraddict

Voilà donc un roman qui rejoint rapidement ma wish – list puis ma pile à lire. Mais un roman qui m'a quelque peu déçu.

D'abord, les points forts à mon sens qui m'ont fait poursuivre cette lecture :

Le contexte historique : j'aime assez les romans, aussi nombreux soient-ils, qui évoque le thème des guerres. Je trouve qu'en général, même si l'horreur ne nous est pas épargné, les livres qui traitent de ces pans de notre histoire mettent assez souvent en valeur le « bon » qu'il y a au milieu de toute cette folie.
La narration : en premier le système narratif très particulier avec beaucoup de chapitres découpés en différentes parties et les petites annotations qui viennent ponctuer le texte par-ci, par-là. En second, la narratrice, la Mort elle-même, un peu blasée, qui a eu le droit à son lot de corvées pendant la 2nd GM et nous raconte une histoire avec bienveillance et ironie
Les personnages : Liesel qui grandit auprès de sa famille adoptive, comprend le monde qui l'entoure, trouve et apporte du réconfort avec la lecture. Son papa Hans, un homme de valeurs, d'amour et de courage. Sa mère Rosa, la fausse mégère. Et Max, le juif de la cave.
Mais l'immense point faible est le rythme : une lenteur insupportable. Ce fut vraiment une lecture laborieuse. Il m'a fallut atteindre 450 pages pour que la cadence devienne un peu plus intéressante et les 50 dernières pour réellement constater un nouveau rythme, plus de fluidité et de poésie dans l'écriture.

Je retiens de cette lecture l'originalité de la narration ainsi que le parti prit de l'auteur de traiter de la souffrance du peuple allemand sous l'Allemagne Nazie. Malgré ça, la mollesse du texte aura eu raison de moi et je rejoins le clan des « insatisfaits » par La voleuse de livres.

Je dois reconnaître que durant la période où Hitler fut au pouvoir, aucun être humain ne put servir le Führer aussi loyalement que moi. Il y a une différence entre le coeur d'un humain et le mien. le coeur humain est une ligne, tandis que le mien est un cercle, et j'ai la capacité infinie de me trouver au bon moment au bon endroit. En conséquence, je trouve toujours des humains au meilleur et au pire d'eux-mêmes. Je vois leur beauté et leur laideur, et je me demande comment une même chose peut réunir l'une et l'autre. Reste que je les envie sur un point. Les humains ont au moins l'intelligence de mourir.
Lien : https://lecarnetdejessica.co..
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