C'est la dernière oeuvre que
Stefan Zweig a écrite.
On y discerne toute la tristesse, la colère, le dégoût de la vie.
Il y a une petite note d'espoir et puis les derniers mots tombent comme un couperet.
Un titre intelligemment bien trouvé…
On y découvre toute la beauté de l'opulence, de l'amour, du désir et puis le rejet, la honte, la pauvreté, et la lâcheté.
L'avantage avec
Stefan Zweig c'est que l'on peut s'arrêter de lire, pour relire encore et encore ces mots qui se déversent comme un poème douloureux.
Extrait :
Qu'on ne vienne pas me dire qu'il faut se contenter de respirer et manger à sa faim, et qu'ainsi tout est en ordre. Je ne crois plus à rien, ni en Dieu, ni en l'État, ni à un sens quelconque du monde, à rien. Aussi longtemps que je n'aurai pas le sentiment d'avoir acquis ce qui me revenait, mon droit à la vie, aussi longtemps que je ne l'aurai pas, je dirai que l'on m'a volé, que l'on m'a trompé.
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