Difficile de parler de cette "confusion (ou désarroi selon les éditions) des sentiments". Nous ne sommes pas face à une intrigue classique qui emporte des personnages forts. En réalité, ici ils ne sont que trois dont Roland, le narrateur qui expose sa fascination, son admiration et son attirance troublée pour son professeur.
Tout le génie de
Stefan Zweig est de décrire, de décomposer sans pathos ni redondance, les mécanismes de ces sentiments à travers des postures, des regards, des silences et des dialogues. C'est réussi même si pour ma part, j'aurai apprécié avoir à lire, un peu plus la version du professeur.
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