>
Critique de odin
Le court texte vous embarque dès les premières lignes, tant le style de Zweig est flamboyant. Rares sont ceux qui peuvent lui résister.
Pourtant, en y regardant de près, nous n'avons rien appris de bien intéressant ni de nouveau à la lecture de cette biographie. J'ai personnellement ressenti un vrai sentiment d'escroquerie artistique à l'issue de cette lecture: tant de (magnifiques) mots pour dire si peu de choses. Dans le cadre d'un roman, c'est moins ennuyeux. Mais il s'agit ici d'une biographie et, a priori, en apprendre un maximum sur le sujet principal est l'objectif que l'on recherche en abordant ce genre d'ouvrage. Et puis, en poussant la subjectivité à son paroxysme, Zweig écoeure par ses courbettes et ses allégeances sans mesure: une lettre d'amour inconditionnel plus qu'une biographie.
Un manque d'objectivité que Nietzsche lui-même, qui abhorrait l'image du maître, aurait sans aucun doute rejeté.
Pourtant, en y regardant de près, nous n'avons rien appris de bien intéressant ni de nouveau à la lecture de cette biographie. J'ai personnellement ressenti un vrai sentiment d'escroquerie artistique à l'issue de cette lecture: tant de (magnifiques) mots pour dire si peu de choses. Dans le cadre d'un roman, c'est moins ennuyeux. Mais il s'agit ici d'une biographie et, a priori, en apprendre un maximum sur le sujet principal est l'objectif que l'on recherche en abordant ce genre d'ouvrage. Et puis, en poussant la subjectivité à son paroxysme, Zweig écoeure par ses courbettes et ses allégeances sans mesure: une lettre d'amour inconditionnel plus qu'une biographie.
Un manque d'objectivité que Nietzsche lui-même, qui abhorrait l'image du maître, aurait sans aucun doute rejeté.
