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Critique de Laureneb


En lisant cette pièce, je pensais à Mme de Montespan et surtout à son mari, le cocu magnifique qui se fit une gloire de sa honte, lorsque Louis XIV lui prit sa femme - une histoire racontée notamment par Jean Teulé. Car c'est bien une histoire d'abus de pouvoir, un homme tout puissant qui réussit à fanatiser les foules, dominant les soldats prêts à le suivre au bout du monde - ou du moins en Égypte, et séduisant les femmes prêtes à rejoindre son lit.
Bonaparte apparaît peu d'ailleurs, il n'est là que pour imposer sa volonté que tous relaient, alors même qu'il n'est pas encore le tout-puissant Empereur. Et seul Fourès voit qu'il marche vers le pouvoir absolu : les lois n'ont plus cours, la fraternité et l'égalité disparaissent, ce sont bien les signes que la République agonise et qu'un nouveau roi va remplacer les anciens.
Dommage néanmoins qu'on ne voit pas plus les sentiments de la Bouillotte, il aurait été intéressant de comprendre, pourquoi elle a cédé alors qu'elle aime toujours son mari. Son origine populaire n'est qu'effleurée, bien qu'elle soit un élément de compréhension du personnage : au lieu d'être séduite, elle a cédé à l'abus de pouvoir de l'officier supérieur de son mari, charismatique.
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