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Critique de myrtigal


Encore un superbe recueil de Stefan Zweig. Je crois qu'il rentre directement dans mes favoris aux côtés de Brûlant secret et Un mariage à Lyon !
Ce recueil est composé de sept histoires, mais on peut déjà en enlever une qui ne fait que quelques pages et qui est l'ébauche du court roman Un voyage dans le passé. Les deux nouvelles principales (les plus longues) sont Wondrak et La scarlatine. Dans la première il s'agit de l'histoire d'une femme isolée de la vie en société du fait de sa difformité physique, qui vit au fond de la forêt en Bohême et qui fera tout pour essayer de préserver son fils de la grande guerre. Dans la seconde on suit un jeune étudiant issu de la campagne qui découvre la difficulté d'une vie solitaire dans la capitale viennoise et qui se liera d'amitié avec son jeune voisin frivole. Ces deux nouvelles sont particulièrement singulières et touchantes. Elles racontent toutes deux les affres et les conséquences de la solitude mais aussi la toxicité d'une amitié ou l'intensité de l'amour maternel. Zweig déploie encore une fois tout son talent à nous immerger dans un univers unique qu'on a l'impression de lire depuis 100 pages alors qu'il vient à peine de commencer, c'est ce qui est le plus impressionnant chez lui.
En ce qui concerne les quatre autres nouvelles elles sont toutes extrêmement courtes, à peine dix pages environ, et sont comme de petites pépites à savourer. Dans La dette, Rêves oubliés, Un homme qu'on oublie pas et Printemps au Prater, on nous emmène tantôt en Italie, tantôt dans le Tyrol, on découvre des histoires d'amoureux qui s'apprennent, d'amants qui s'oublient, de bonté humaine et de compassion sociale.
C'est encore une fois une sublime palette des sentiments et des situations humaines de notre cher Stefan.
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