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Critique de Wictoriane


France, 1645. Ce roman met à nouveau en scène le sympathique personnage récurrent Louis Fronsac, ancien notaire anobli par le roi Louis XIV pour services rendus à sa majesté et devenu seigneur de la terre de Mercy où il y a tout à faire : agrandir le domaine, construire pont et moulin, meubler la maison, et bien sûr, employer la main d'oeuvre locale pour les faire vivre décemment. Mais l'argent manque et Louis va accepter d'enquêter pour le compte de Louis de Bourbon, duc d'Enghien, sur une affaire de filiation cachée. le duc de Rohan, figure de proue des protestants, alors religion "prétendument réformée" serait mort sans un fils héritier capable de reprendre la bataille. le jeune Tancrède, élevé à l'étranger, est-il ce fils légitime ? C'est ce que l'enquête de Louis devra déterminer. Et nous y assistons, avec des couleurs et odeurs d'époques, nous entrevoyons l'ombre De Voltaire, nous nous attablons avec Molière/Poquelin et Jean de la Fontaine. Nous ne croisons pas que du beau monde ! C'est le temps des brigands et nous assistons avec force détails aux exécutions capitales qui étaient à l'époque, un spectacle des plus prisés, où le fait d'assister à la justice rendue maintenait les foules à distance des crimes. Pendaison, décapitation, supplice de la roue. Ah, il ne faisait pas bon truander, violer, assassiner à cette époque, car, le moins que l'on puisse dire, c'est que justice était faite, que celle-ci soit celle du roi ou encore celle de l'implacable : "Alecto".
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Ceci est mon deuxième livre de Jean d'Aillon, auteur que j'ai eu envie de lire lorsque je suis tombée par hasard sur La conjecture de Fermat. Merci Jean, de me faire aimer l'histoire grâce aux vôtres. Mieux vaut tard que jamais !
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